Coup de grâce à la souveraineté nationale: l’extrême centre lance (discrètement) sa grande réforme des traités de l’UE

«Depuis le traité de Lisbonne - signé en 2007 - le monde a radicalement changé», glisse l'air de rien l’eurodéputé belge Guy Verhofstadt.

Nous ne sommes actuellement pas préparés pour le monde plus brutal dans lequel nous sommes entrés

«Et pas préparés non plus pour l’absolue nécessité d’une Union européenne élargie à 35 ou 37 Etats membres.»

Pour qui est rompu aux discours soft-totalitaires de l'extrême centre (Renew, le groupe de Macron), tous les voyants devraient passer au rouge.

Et pour cause, Renew vient de faire approuver un rapport ( https://www.europarl.europa.eu/news/fr/press-room/20231117IPR12217/avenir-de-l-ue-les-propositions-du-parlement-pour-modifier-les-traites ) - à une très faible majorité (305 voix pour, 276 contre) - qui demande «moins de blocages au Conseil grâce à davantage de décisions votées à la majorité qualifiée et à la procédure législative ordinaire».

En d'autres termes, finie la possibilité de veto sur les milliards promis au régime de Zelensky (Orban) et taisez-vous les réfractaires à la politique immigrationniste de Bruxelles (Orban encore et la Pologne).

Pour que les choses soient moins confuses qu'en 2007, une Convention sera chargée de valider ou pas l'ambitieuse réforme des traités issue de ce rapport, Bruxelles s'économisant la plaie de demander son avis au peuple. 

Et puisqu'une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, cette refonte institutionnelle fera des «questions relatives à l’environnement et à la biodiversité» la prérogative de l'UE.

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