Commentaire pour 'Modifications sociétales profondes? (Grand Reset)'
  • Nous pourrions penser qu'une classe sociale pourra très certainement continuer à jouir du monde d'avant, et que le reste soit soumis aux changements, effectivement. Ce qui me fait penser à ce qui se dessine progressivement, et qui ressemblerait en quelques sortes à un régime "socialiste" gouverné par des apparatchiks autoproclamés. Avec comme bras armé une "nomenklatura" pour faire appliquer les décisions. (les termes ne sont pas choisis au hasard...). Je reste convaincu que l'URSS fût une expérience décalée par rapport à son temps. Et qu'aujourd'hui nous avons ce que le "libéralisme" nous a amené; une structure oligopolistique omnipotente qui nous place dans la même situation à ceci près, que les outils cognitifs n'ont jamais été aussi puissants qu'aujourd'hui. Et c'est ce qui est très inquiétant.  

    • 1
    • C'est le monde dans lequel nous vivons ou plutôt sa façon de fonctionner qu'il faut changer, et il y a urgence. Le changement est inéluctable. Et oui les nantis conserverons  une vie un peu meilleure que celle du peuple mais c'est déjà le cas maintenant. Vous voulez vraiment continuer à vous accrocher comme à coquillage sur la coque du bateau qui coule?

      Je résume, le moteur de la croissance c'est l’énergie, elle est principalement fossile, les stocks sont limités et l'approvisionnement va se tarir dans un avenir proche. Moins d’énergie =>moins de richesse créée => moins de salaires, de pensions, d'allocation de chômage,... mais aussi moins de profit pour les acteurs économiques et donc moins de dividendes; le bateau coule pour tout le monde!

      L'heure n'est plus a s'opposer au changement de paradigme, il faut maintenant nous atteler a devenir partie prenante du choix de société que nous voulons et ne pas laisser la finance mondiale décider à notre place.

      https://www.youtube.com/watch?v=9ME2gHHEdH8

      • Si il n'y avait que la dimension énergétique... Mais ça n'est pas le cas, il y a bien d'autres choses qui posent questions. Les visions malthusiennes (qui n'étaient que théories à ce stade). Semblent être aussi une réponse des élites pour les années à venir. Cette double dynamique et l'absence de concertation avec la classe populaire, n'est-elle pas problématique en matière d'éthique? 

        • C'est juste mais je pense que n'importe quel système ou régime arrivera toujours au même résultat si rien ne l'en protège. Tout simplement parce que la corruption finit toujours par s'installer.

          En théorie, et même en pratique dans certains pays, la constitution protège le peuple de toutes dérives autoritaires ou totalitaires. Ce n'est pas le cas chez nous, ce n'est pas le cas en France.

          Je ne vois que deux solutions pour la changer. Soit on attend "l'homme providentiel", ce qui arrive à peu près une fois tous les cent ans, soit on fait une révolution et on l'écrit nous-même.

          Mais, sachant que la constitution européenne est au dessus du tout, ça ne nous avancerait même à rien tant qu'on est dedans.

          • Mais tout le monde sera d'accord toi. Simplement, ne compte pas sur les gens de Davos où les clubs de milliardaires pour le faire. Ils ne scieront jamais la branche sur laquelle ils sont assis, on est bien d'accord. Mais euh... c'est pourtant ce qui se passe ! Encore et encore...

            Chaque humain normalement constitué sait que ça ne peut plus durer chacun sait que l'abus nuit en tout. Mais qui abuse?

            Je reprends mon exemple tout simple. 90% de l'ail vient de Chine. Cela fait 50 ans que mon père le fait pousser dans son jardin et fait sa réserve pour l'hiver, si il y a bien un truc qu'il n'a jamais raté c'est l'ail. Il pousse partout, y a même pas besoin de s'en occuper.

            Quel est l"idiot qui préfère aller le chercher à 10.000 km, là où en plus il n'y a aucune norme, là où on fait travailler les enfants dès 12 ans.

            Et pourquoi c'est ainsi? C'est très simple, forcément, sans normes, avec des gosses payés trois bols de riz, il est moins cher.

            La solution est ultra-simple. Tu imagines le gain, et en Co et en emplois? C'est pourtant l'exemple le plus con que j'ai pu trouver. Mais il y en a à l'infini des comme ça. 

            La question est, comment fait-on dans un monde où les gens raisonnables n'ont strictement aucun pouvoir ?

            Ah... en Suisse tu n'iras pas vendre tes pommes tant qu'ils n'ont pas mangé les leurs. Logique non ? Oui, mais la Suisse peut se permettre d'être raisonnable, elle est souveraine. Je ne sais pas comment tu as compris le souverainisme, mais c'est ça être souverain. Enfin, entre-autre, parce que dès qu'on t'enlèves le droit de battre monnaie, tu as déjà eprdu ta souveraineté.

            • 1
            • J'ai oublié ceci à propos d'un truc que tu as dit.

              Et oui les nantis conserverons  une vie un peu meilleure que celle du peuple mais c'est déjà le cas maintenant.

              On peut le voir ainsi, mais la réalité, et ce qui principalement détruit le système économique dans lequel nous sommes, c'est que non, ça n'a pas toujours été ainsi, c'est de pire en pire.

              90% de l' "aide" apportée aux Grecs sont allé directement aux banques privées.

              60% de l' "aide" covid est allé directement dans les poches des actionnaires.

              Les exemples sont nombreux. Contrairement à ce qu'on voudrait nous faire croire, ça n'est pas de l'argent qui ruisselle.

              Si tu as ne fusse que 200.000 euros sur ton compte. Va trouver ton banquer et demande lui ce que tu dois en faire. Jamais il ne te répondra, et bien, créez de l'emploi mon chez monsieur. Non, il te conseillera toujours un placement.

              Argent perdu, inutile qui ne circule plus. Tout ça pour un concours de zéros sur un écran, une course poursuite sur le classement Forbes.

              Comme veux tu que ça fonctionne. Ce sont des "hold-up" coup sur coup.

              A chaque crise, les ultra-riches deviennent plus riches, quel système pourrait survivre ainsi ?

              Ce n'est pas une banalité, c'est une des causes de l'effondrement du système.

              • 1