• C'est beaucoup et peu à la fois, je crois que tout le monde n'a pas encore bien compris quel était l'enjeu et certains ne se sentent pas encore concernés. En même temps, beaucoup ont peur de manifester aujourd'hui en France. Risquer de perdre un oeil, une main, de se faire arrêter, de se prendre un pavé, ce n'est pas rien.

    Dans ces conditions, c'est vrai que quand même un exploit.

    Mais il se pourrait que ça s'arrange un peu, hier, les pompiers se sont mit régulièrement en tête de cortège, en rempart entre les forces de l'ordre et les manifestants, faisant ainsi reculer ceux-ci.

    Je ne m'étais pas trompé quand j'avais dit qu'on ne les aurait qu'une fois, la fois précédente, ils étaient en civil et se sont fait massacrer, cette fois bien évidement, ils étaient protégés. 

    Un gilet jaune, si il a un masque en papier sur lui, il se fait arrêter et c'est confisqué, qiuand on ne l'embarque pas, avec les pompiers, c'est raté !

    Et puis on ne nasse pas 500.000 personnes comme on le fait avec 10 ou 30.000.

    En outre, ce n'est pas impossible que les forces de l'ordre dépose les armes. A force de les opposer au peuple, la situation se gâte sérieusement.

    «Les forces de l'ordre ne sont pas une variable d'ajustement social» Interrogé par RT France, Jean-Pierre Colombies, ancien commandant de police et porte-parole de l'association policière UPNI (Union des policiers nationaux indépendants), a pour sa part rappelé que ces courriers arrivent dans un contexte de tensions sociales déjà exacerbées, le gouvernement étant en confrontation avec une frange croissante de la population française, notamment sur la question de la réforme des retraites, mais pas uniquement : «Les policiers sont devenus le réceptacle et le catalyseur de violences qui sont en réalité adressées au gouvernement...

    On dirait que ça commence à réfléchir, il faut dire que certains CRS ont reçu des lettres de menaces concernant leurs familles, on parle d'une dizaines de lettres.