Tu es sérieux ? Statistiquement oui, mais les chiffres on leur fait dire ce que l'on veut, c'est devenu une spécialité. Tout comme ceux de la délinquance d'ailleurs, il y a assez de témoignages qui expliquent comment ceux-ci sont délibérément tirés vers le bas.

Bon d'accord, le chômage est une machine à tromper. Parlons plutôt de "sans emplois" et comment ce chiffre diminuerait-il donc, dans la réalité je ne vois que fermetures massives, destruction des services publics et fermetures de petits commerces. Les chiffres du chômage ne tiennent par exemple pas compte des demandeurs d'emploi non indemnisés. C'est la cas pour tous les jeunes qui sortent de l'école et qui sont en en "stage d'insertion" dont l'insertion ne réussi jamais et qui restent indéfiniment à charge des parents. Ils ne tiennent pas compte non plus des exclusions, pas non plus de tous les gens qui n'ont tout simplement, pas où plus,  droit à ces indemnités.

C'est donc facile de faire baisser les chiffres dans ces conditions. Petite piqûre de rappel en 2015 Di Rupo à lui tout seul à fait baisser les chiffres de 29.000 unités en prenant une seule mesure. Essentiellement des cohabitants. Il est donc logique que quand on supprime une catégorie des ayants droit, on fasse baisser les chiffres, pourtant on diminue le pouvoir d'achat et donc on accroît la misère.

Et les sans-abris, dans quelle statistiques apparaissent-ils ? Bien qu'il n'existe aucun chiffres officiels, ils étaient estimés à 17.000 en Belgique pour 2017.  

C'est ainsi partout, les chiffres ne sont plus en rien représentatifs de ce qu'est la réalité, que ça soit chez nous, en France, en Allemagne ou aux USA et ce n'est pas valable que pour les chiffres du chômage, peu importe le domaine les chiffres ne servent plus qu'à masquer la réalité.

C'est comme tout hein, le jour où il y aura réellement moins de "sans emploi", il n'y aura pas besoin de l'annoncer, cela se constatera, mais ça ne risque pas d'arriver sans bouleversement profond. 

Bon ça c'est la situation là maintenant, mais moi je parlais de la récession qui nous arrive dessus.