Commentaire pour 'Covid-19 - Conséquences psychologiques découlant des mesures'
  • Les alertes se multiplient, est-ce que ce n'est pas logique ? Comment peut-on imaginer les conséquences de quelque chose qui n'a jamais été fait ?

    «L'isolement est trop dur, je ne supporte plus le confinement, je ne tenais plus.» Ces mots sont ceux d'une de mes patientes qui s'est présentée cette semaine aux urgences avec des idées suicidaires. Et ce n'est pas la seule. Fin mars, alors que la crise s'étend en Allemagne, le ministre des Finances allemand s'est suicidé. Il s'était dit «profondément inquiet» des répercussions économiques de la crise sanitaire. Début avril, c'est le médecin du club de foot du stade de Reims qui s'est suicidé en apprenant qu'il était détecté positif et se trouvait en quarantaine chez lui. La pandémie de Covid-19 s'accompagnera-telle d'une épidémie de suicide?

    C'est la crainte que relaie un article publié dans la revue médicale The Lancet. «Les effets de la pandémie de Covid-19 sur la santé mentale seront peut-être profondes», s'inquiètent les auteurs. «Il y a un risque réel que le taux de suicide augmente.»

    http://www.slate.fr/story/190263/epidemie-covid-19-risque-suicide

    • Dans le cas des suicides, il y a sans doute autre chose à la base. Dans certaines situations, il suffit d'une goutte pour faire déborder le vase.

      • le nombre de personnes qui sont fragiles ou abimées psychologiquement, ou qui traverse des epreuveves difficiles est très élevé. 

        Le fait de rajouter une pression enorme par l'isolement,  parfois la paranoia , souvent un risque pour son emploi, si ce n'est un licenciement, est vraiment une augmentation importante de risque de suicide.

        Je suis sur que dès le debut, le nombre de suicide a été minimisé.

        En discutant avec mes collegues, je sais que la pluspart on eu un moment deprime, alors que leur situation familiale et professionnelle est très enviable. 

        Pour passer a l'acte, il suffit parfois d'une goute d'eau, ici on vient d'ajouter quelques seaus .... 

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        • Je pense que tu as raison. Je visais plutôt la situation de personnes comme celles évoquées par Baloo, comme un ministre ou un médecin, généralement plus à l'aise que certains travailleurs, .

          • Tu as parfaitement bien exprimé ce que je voulais dire... Moi aussi je le vois autour de moi, si je puis le dire ainsi, il y même encore pire que de perdre son emploi. Il y aussi ceux qui vont perdre leur petit commerce dans lequel bien souvent ils ont investit une bonne partie de leur vie. Il y en a déjà deux près de chez moi, une boulangerie/pâtisserie, et un superbe magasin de modélisme, son propriétaire, je  le connais depuis tout jeune, il a 47 ans, et droit à rien, ça me touche énormément, je pense à son père qui l'a beaucoup aidé aussi, je me mets très bien à sa place, j'ai des enfants aussi, du coup je me sens très mal également.

            Et ce n'est n'était déjà pas simple avant, comme tu dis, ce n'est plus une goutte d'eau, c'est une sacrée douche froide, combien vont se retrouver dans cette situation?

            • Il y a un paradoxe avec la depression, qui ne touche pas tout le monde, mais qui peut etre decisif dans certains cas : 

              D'abord, la depression est un etat qui ne se controle pas, ca peut arriver a tout le monde, 

              mais quand ca arrive a des personne privilégiées, elle se sentent très mal, comme les autres, mais elle n'ont plus rien a esperer, car elles ont deja tout.

              Les personnes qui ont de l'argent, une famille, des amis, un travail, des loisirs, et qui se sentent désepérément mal, peuvent parfois perdre plus espoir qu'une personne moins gatée. 

              De même, un evenement heureux, peut parfois  etre totalement deprimant. Le fait de voir que les evenements heureux ne changent rien a la situation de mal-etre, peut faire totalement perdre espoir a une personne en peine.

              Le probleme de la deprime et de la depression est tellement complexe, qu'il n'y a aucune généralité. 

              Chaque cas necessite souvent des semaines, des mois ou des années de traitement, avec un thérapeute pour etre comprise au cas par cas. Il n'y a pas deux cas semblables. 

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