Brexit - Ils l'ont fait - Le jour d'après !
Et de un ! Après trois ans et demi d'intenses discussions, négociations et autres débats entre Londres et Bruxelles, le Royaume-Uni est officiellement sorti de l’Union européenne ce 31 janvier 2020 à minuit. L'impossible #Brexit a eu lieu !
Du coup, l'argument des Européistes qui consistait à dire "Regardez les Anglais, vous voyez bien que sortir du l'U.E. est impossible !" tombe à l'eau. Au contraire, Boris Johnson vient de démontrer qu'en étant ferme et déterminé, c'est relativement facile et rapide, puisqu'il ne lui aura finalement fallut que quelques mois tout au plus.
Les divers réactions en ce premier jour sont diverses et bien souvent contradictoires.
Ce que je vois c'est qu'ils font surtout semblant de considérer encore l'Angleterre comme leur petit poussin, une fois de plus l'U.E est dans le déni de la réalité.
j'ai vu beaucoup de séquences dont celle-ci qui révèle vraiment bien dans quel camps se trouve la morosité et l'inquiétude et dans quel camp se trouve la joie et l'espoir.
Je remarque aussi que les européistes se retranchent maintenant derrière le fait que de toute manière rien ne change avant fin 2020, délai prévu pour fixer les modalités et les nouveaux accords commerciaux entre l'UE et l'Angleterre.
C'est en partie vrai, mais j'aimerais bien savoir comment, alors qu'elle a déjà de plus en plus de mal à faire respecter les traités vis-à-vis des pays membres, l'UE compte faire pour encore imposer sa loi vis-a-vis d'un pays sortant...
L'Angleterre à finalement toutes les cartes en main et la menace d'une sortie sans accord est toujours effective, ce que redoute l'UE qui a bien plus à perdre même si elle fait semblant que c'est l'inverse.
Pour l'UE, ne pas perdre la face est en train de devenir de plus en plus compliqué. A mon avis, le Brexit marque clairement le début de sa fin et c'est pourquoi, c'est probablement l'événement le plus important depuis la chute du mur de Berlin.
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Après l'échec des négociations sur le budget européen, les 27 restent divisés sur la façon de compenser le départ du Royaume-Uni. Qui va payer pour les Britanniques après le Brexit ? Pour l'instant, personne n'est vraiment d'accord.
Paix, amour, prospérité et solidarité qu'ils disaient... Si on pouvait faire payer ceux qui veulent rester dedans et pas les autres ça résoudrait le problème une fois pour toute.
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Donc où en est-on ici ? Deal où No-Deal ? Michel Barnier négociateur côté UE se dit déçu et très inquiet, et il a raison parce que Londres montre les muscles et affirme ne pas craindre une sortie sans accord avec l'UE et ils ont bien raison parce que les Anglais sont clairs et précis. En fait le Royaume Uni se comporte déjà comme un état souverain et il défend sa souveraineté et respecte son peuple, un comportement dont l'UE n'a vraiment pas l'habitude.
"Cette fois, nous ne clignerons pas des yeux '': le négociateur en chef de Boris Johnson, David Frost, prévient l'UE que la Grande-Bretagne ne deviendra pas un "État client'' de Bruxelles à la veille de négociations difficiles pour éviter un Brexit sans accord
Lord Frost a déclaré que l'UE `` n'a pas accepté que dans des domaines clés de notre vie nationale, nous voulons être en mesure de contrôler nos propres lois et de faire les choses à notre manière et d'utiliser les libertés qui viennent après le Brexit ''.
«Nous n'allons pas être un État vassal de Bruxelles. Nous n'allons pas faire de compromis sur les principes fondamentaux du contrôle de nos propres lois. Nous n'accepterons pas des dispositions de règles du jeu équitables qui nous verrouillent dans la manière dont l'UE fait les choses; nous n'accepterons pas de dispositions qui leur donnent le contrôle sur notre argent ou la façon dont nous pouvons organiser les choses ici au Royaume-Uni et cela ne devrait pas être controversé - c'est ce que signifie être un pays indépendant, c'est pour cela que les Britanniques ont voté et c'est arrivera à la fin de l'année, quoi qu'il arrive ».
«Si nous pouvons parvenir à un accord qui réglemente le commerce comme celui du Canada, tant mieux. Si nous ne pouvons pas, ce sera un accord commercial de type australien et nous sommes tout à fait prêts pour cela."
«L'UE doit également réaliser que nous sommes sérieux au sujet de partir avec une relation commerciale de style australien et de récupérer notre indépendance en tant que nation souveraine si nous ne pouvons pas trouver des conditions acceptables."
"Donc, une grande partie de ce que nous essayons de faire cette année est de leur faire comprendre que nous pensons ce que nous disons et qu'ils devraient prendre notre position au sérieux".
Barnier refuse catégoriquement d'accepter les demandes britanniques d'augmentation du quota de pêche réservé aux navires britanniques dans nos propres eaux, le décrivant comme une «ressource commune».
Lord Frost semble déconcerté que, neuf mois après le début de la période de transition post-Brexit, l'UE n'ait toujours pas «internalisé» le fait que le Royaume-Uni entend être une «nation souveraine indépendante».
Il dit: «Espérons que la fin de l'année concentrera les esprits pour eux, car c'est une échéance difficile. Je pense que l'UE est habituée à être dans des négociations où elle peut se poursuivre indéfiniment là où il n'y a pas de date limite fixée, elle s'en tient à une position et c'est vraiment à l'autre partie d'agir.
«Ce que nous voulons, c'est-à-dire la restauration de notre propre souveraineté et liberté en tant que pays, se produise que l'UE le veuille ou non à la fin de l'année. Ils n'ont pas l'habitude de faire ce genre de négociation.
«Je pense qu'ils passent trop de temps à essayer de deviner nos intentions et pas assez de temps à écouter nos paroles».
