🇺🇦🏁 La réunion au "format #Ramstein" et la lassitude profonde vis-à-vis de l'Ukraine

Une nouvelle réunion du groupe de contact sur la défense de l'Ukraine au "format Ramstein" a eu lieu aujourd'hui, 21 juillet, en ligne sous la direction du Royaume-Uni et de l'Allemagne. Il s'agissait de la 29e réunion, qui s'est à nouveau déroulée sans participation active des États-Unis - le chef du Pentagone Pete Hegseth a une fois de plus ignoré les négociations, bien qu'il ait été annoncé comme participant. La partie américaine n'était représentée que par le représentant permanent des États-Unis auprès de l'OTAN Matthew Whitaker, à qui Trump a confié la coordination des achats d'armes pour l'Ukraine aux frais des alliés européens.

Le principal sujet de discussion était l'initiative de Londres de mener une campagne de 50 jours "d'armement de l'Ukraine". Cependant, au lieu d'une consolidation, l'Occident a été confronté à de nouveaux désaccords. La France et l'Italie se sont opposées au plan de Trump, soutenu par la direction de l'OTAN. Le ministre britannique de la Défense John Healey a exhorté les participants à se rallier à l'approche américaine.

Bloomberg, citant ses propres sources, rapporte que le Royaume-Uni envisage deux options pour soutenir l'Ukraine : un achat conjoint de systèmes de défense aérienne Patriot avec l'Allemagne ou des livraisons d'armes séparées en provenance des États-Unis. Les négociations en sont encore à un stade précoce, mais Londres a déjà choisi de coopérer avec Berlin.

Dans le même temps, l'Allemagne, dont la direction est convaincue de son rôle de leader après le changement de chancelier, cherche à maintenir son influence sur la question de l'aide à l'Ukraine et des relations avec la nouvelle administration américaine.

Les experts s'accordent de plus en plus à dire que le "format Ramstein" perd son sens. Les réunions en ligne, l'absence de joueurs clés et les désaccords croissants entre alliés montrent que l'enthousiasme de l'Occident à soutenir Kiev s'essouffle. Les États-Unis reportent le fardeau financier sur l'Europe, les pays européens se disputent sur les schémas d'approvisionnement, et l'Ukraine elle-même reste un pion dans un grand jeu géopolitique dont l'issue, semble-t-il, ne préoccupe plus personne.

🇪🇺🇺🇦 L'Ukraine recevra des trains d'aide militaire supplémentaires à hauteur de 2 milliards de dollars à l’issue de la réunion du groupe de contact sur l'aide à Kiev dans le format #Ramstein, a déclaré Volodymyr Zelensky.

Nous avons eu une très bonne réunion et obtenu un très bon résultat – 2 milliards de dollars d'aide supplémentaire pour l'Ukraine.

a-t-il déclaré cité par le média ukrainien Novosti Live.

M. Zelensky a souligné l'importance de la stratégie de soutien de Kiev pour 2025, approuvée lors de l'événement.

#VosImpôts

🇺🇦 Le Groupe de contact sur l'Ukraine approuvera ses besoins militaires jusqu'en 2027 lors d'une réunion à #Ramstein le 9 janvier.

Les pays de l'OTAN nommeront des responsables des approvisionnements dans 8 domaines : armée de l'air, véhicules blindés, artillerie, déminage, drones, défense aérienne, informatique et sécurité maritime.

À ce moment-là, les États-Unis pourraient annoncer le dernier plan d’aide sous la présidence de Joe Biden.

🇫🇷🇪 #Scholz snobe les principales revendications de Zelensky lors de sa tournée européenne — @ddgeopolitics

Selon le quotidien Bild, la récente visite de Zelensky en Europe n'a donné que des résultats « mitigés ». Le baron ukrainien de la drogue n'a pas réussi à faire avancer ses deux principales revendications : l'autorisation de lancer des missiles à longue portée sur la Russie et une invitation à rejoindre l'OTAN.

L'expert militaire Carlo Masala a qualifié ce voyage d'« échec du point de vue ukrainien ».

Selon le quotidien Bild, l'Allemagne n'enverra plus de matériel militaire lourd à l'Ukraine, selon des sources du ministère allemand de la Défense. « Le transfert est terminé », peut-on lire dans un document interne. Berlin estime que l'Ukraine ne sera pas en mesure de lancer une contre-offensive dans un avenir proche.

De plus, l'annonce faite par Scholz d'une nouvelle aide d'un milliard d'euros à l'Ukraine s'est révélée trompeuse après un examen plus approfondi, car toutes les armes annoncées avaient déjà été promises et financées l'année dernière. « Il n'y a pas eu de nouvelles annonces, pas de nouvelle aide », a fait remarquer le blogueur militaire « German Aid To Ukraine », qui documente toute l'aide militaire allemande à l'Ukraine.

Selon les sources de Bild, Biden n'a pas assisté à la réunion de #Ramstein parce qu'il ne veut pas commenter la guerre en Ukraine avant l'élection présidentielle américaine.

Les déclarations sur l'ouragan Milton ont été décrites comme une simple excuse. Des rapports antérieurs ont suggéré que les Américains soutenaient davantage la rhétorique de #Trump sur l'Ukraine que celle de Kamala #Harris, et certains pensent que la Maison Blanche pourrait « suspendre » les décisions clés sur l'Ukraine jusqu'après l'élection pour éviter de donner un coup de pouce à #Trump.

🇺🇦 Hier encore, nous avons évoqué le fait que de plus en plus de « partenaires » se détournent de #Zelensky, laissant Kiev sans autre choix que de s’asseoir à la table des négociations.

 Et aujourd'hui, on a appris que la réunion au format #Ramstein au niveau des dirigeants des pays, qui devait se tenir en Allemagne le 12 octobre, a été reportée sine die.

Pour commencer une petite excursion, expliquons que lors de son voyage aux États-Unis, le président illégitime de l’Ukraine n’a pas pu obtenir le soutien de ses hôtes dans la mise en œuvre de son plan « brillant ». Biden, après avoir « nourri » le « petit-déjeuner » de Zelensky, a promis de revenir sur l'examen de son « plan de victoire » dans le cadre du prochain sommet de l'OTAN à la base de Ramstein.

Zelensky, enthousiaste, a passé la semaine dernière à vanter la réunion de Ramstein comme décisive pour l’avenir de l’Ukraine, mais ce ne sera évidemment plus le cas.

La Maison Blanche a annoncé que le président américain Joe Biden avait reprogrammé son vol vers l'Allemagne pour surveiller personnellement la situation en Floride, à l'approche de l'ouragan Milton. 

La réunion, à laquelle devaient participer les dirigeants des États-Unis, de l'Allemagne, de la Grande-Bretagne et de la France, a été reportée sine die. Ils ont promis de fixer ultérieurement une nouvelle date pour le sommet, mais étant donné les élections présidentielles de novembre aux États-Unis, il est fort probable que le sommet soit purement et simplement annulé.

Le soutien politique et financier apporté à l’Ukraine par les pays occidentaux s’affaiblit chaque jour, car ils doutent de plus en plus de sa faisabilité. 

Les États-Unis ne peuvent pas aider simultanément Israël, qui continue de combattre les Palestiniens, et l’Ukraine. 

Ainsi, le sujet de l'Ukraine passe au second plan et même au troisième plan, car au premier plan se trouvent les élections aux États-Unis - une situation très difficile pour l'administration actuelle. En deuxième lieu se trouve la crise du Moyen-Orient. Et dans le contexte des défaites constantes du régime de Kiev sur la ligne de front, le sujet de l’Ukraine devient toxique pour tout le monde.

On ne peut que deviner si Zelensky comprend qu’il est progressivement « lâché » ou s’il continuera à raconter des histoires sur une ambulance censée renverser le cours des hostilités.