Le réfugié afghan qui défend les talibans depuis Bruxelles choque nos autorités
D.SW.
Jamil Qadery multiplie les vidéos sur Youtube, certaines sont tournées sur la Grand’Place de Bruxelles.Youtube.
Alors que le député Dallemagne (Les Engagés) a interpellé la ministre de l’Intérieur, la secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration, Nicole de Moor (CD&V), pourrait en faire le sixième prêcheur de haine expulsé du pays depuis 2019
Mercredi dernier, en Commission de l’Intérieur et de la Sécurité, le député Georges Dallemagne (Les Engagés) a interpellé la ministre de l’Intérieur, Annelies Verlinden (CD&V) sur le cas de Jamil Qadery, un réfugié afghan en Belgique. Pourquoi ?
L’éloge de kamikazes
« Cet homme affole les réseaux sociaux YouTube et Twitter avec des messages qui font ouvertement la promotion, depuis Bruxelles, du régime taliban », répond le député fort attentif aux questions liées au radicalisme et au terrorisme.
« M. Qadery fait l’éloge de kamikazes et de terroristes recherchés comme Sirajuddin Haqqani, dirigeant du réseau Haqqani en lien avec Al-Qaïda », poursuit le député des « Engagés ». « Je l’ai repéré à la mi-mai ; ses vidéos, dont certaines sont tournées sur la Grand’Place, m’ont été renseignées par des contacts. Je ne comprends pas que ces comptes ne soient pas bloqués malgré la menace que ces gens font peser sur notre société. »
La ministre de l’Intérieur a fait une réponse assez convenue au député, « ne se prononçant pas sur le suivi de dossiers individuels », mais rappelant « disposer d’une stratégie qui garantit le suivi des personnes fichées dans la banque de données commune en tant qu’extrémistes ou terroristes. Les propagandistes de haine sont l’une des catégories. »
Une réponse reçue positivement par M. Dallemagne… Qui sera encore plus intéressé par la réponse que nous a faite la secrétaire d’État CD&V à l’Asile et la Migration, Nicole De Moor (lire ci-dessous).
« Nous sommes en plein procès des attentats de Bruxelles. Il est important que le gouvernement soit totalement conscient de la menace que peut représenter cet individu pour notre population », renchérit Georges Dallemagne qui s’inquiète pourtant moins de la menace que représenteraient encore les personnes condamnées pour terrorisme et libérées après avoir purgé leur peine (« J’ai tendance à croire que ces gens-là, comme ceux qui rentrent d’Irak ou de Syrie, essaient plutôt de raser les murs pour se faire oublier ») que d’une nouvelle génération de radicalisés.
« Nous restons naïfs »
« Il s’agit de gens très jeunes par rapport à ceux de 2016, par rapport aux loups solitaires. Moins isolés, ils se répartissent sur plusieurs villes, on en trouve d’ailleurs beaucoup au nord du pays », détaille-t-il. « C’est une menace liée à la radicalisation via les réseaux sociaux et la prison. »
L’enjeu pour M. Dallemagne est d’éviter ce développement inquiétant.
« Je trouve que nous progressons peu, que nous restons très naïfs, comme si tout allait s’arranger naturellement. Il y a chez certains jeunes une rupture totale avec nos valeurs, celles d’un pays généreux, ouvert. On ne prend pas suffisamment en compte les contre-modèles puissants qui sont à l’œuvre (l’islamisme radical, mais on pourrait aussi parler de la Chine, de la Russie, etc.) Il y a une infiltration idéologique ; on voit se développer une fragmentation de la société via la promotion d’un islam politique, via le communautarisme, la victimisation et l’hostilité vis-à-vis de l’autre. Ramener chacun à son identité, à sa race, c’est comme un effet miroir de la progression identitaire de l’extrême droite. C’est inquiétant, surtout à Bruxelles et ça va à l’encontre de mon combat pour une société démocratique et humaniste. »
Autre exemple : « Il y a à Bruxelles une troupe de théâtre qui produit une pièce sur les violences policières. Il faut condamner ces violences, c’est évident, mais ce qui me dérange, outre les liens entre des responsables de la troupe et les Frères musulmans ou le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), association dissoute en 2020, c’est la conclusion de la pièce : les policiers sont racistes et systématiquement violents, donc la violence à leur égard est en quelque sorte légitimisée. Il n’y a aucune nuance, aucun message qu’il faut aussi respecter la police. Le message ne vise pas la cohésion sociale. »
L’Europe a résisté
Dans ce tableau assez noir qui ne touche pas que la Belgique, M. Dallemagne se réjouit de voir que l’Union européenne a résisté aux crises (Brexit, Covid, guerre en Ukraine), a tenu bon dans ses valeurs et son unité. « Elle se donne de plus en plus les moyens de préserver sa sécurité et son modèle politique », conclut-il.
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Baloo ♖
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Sur le temps qu'un autre Syrien à essayer de couper des enfants en rondelles à Annecy, je suppose que vous en avez entendu parler, l'UE vient de décréter que les pays qui auraient l'idée de ne pas les accueillir se verraient affliger une amende de 20.000 euros par tête de pipe.
C'est leur solution pour palier à la dénatalité, et par la même occasion faire baisser les salaires.
Celui-là, le Syrien d'Annecy, il faut bien le dire ainsi maintenant, parce qu'il devient rare de passer un mois sans ce genre d'horreur, venait de Suède où il avait obtenu le droit d'asile.
L'UE et son fameux espace shanghai est une vraie passoire, une fois dedans les migrants se dispersent où bon leur semble.
Cela dit, moi je choisirais de payer l'amende, un migrant nous coûte infiniment plus cher que cela.
Une chose est certaine, c'est pas ce genre d'histoire qui risque de donner envie aux gens de faire des bébés. Décidément, ils veulent vraiment tout importer.
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Baloo ♖