Commentaire pour 'Covid-19 - La vérité commence à pointer le bout de son nez (Partie 2)'
  • Je ne sais pas si vous savez mais en France une commission a été chargée de comprendre le rôle des cabinets de conseils auquel le gouvernement à fait appel pour la gestion de la crise, en particulier pour McKinsey.

    Le Premier ministre c'est fait un peu coincer, parce que d'un côté il a répondu à la rapporteur qui lui demandait qui de Mc Kinsey ou de l'état avait dirigé cette crise, que non, le cabinet de conseil, n'a donné que des conseils que son cabinet n'a fait que valider. D'un autre côté, il n'a donc pas su expliquer pourquoi alors des montants faramineux leur avaient été versés, en d'autres mots ça fait cher le conseil, et il n'a d'ailleurs pas pu produire les bons de commande des missions commandées à McKInsey. Bref, rien n'est clair.

    Donc, on a beaucoup entendu parler de McKinsey en ce qui concernait la France, mais peu ou pas pour la Belgique, je me suis donc demandé si l'état Belge avait aussi fait appel à leurs services.

    Et bien il semble que oui.

    « On peut s’interroger sur ce recours au secteur privé dont les activités seront rémunérées à des tarifs qui laissent les académiques un peu songeurs. N’y avait-il pas dans les institutions publiques des professionnels expérimentés qui auraient pu jouer un rôle analogue ? », questionne, dans Juste un passage au JT (Éditions Luc Pire), le scientifique spécialisé en épidémiologie spatiale des maladies animales et espèces envahissantes. 

    Une charge directe contre McKinsey, le cabinet missionné au départ officiellement pour accompagner gracieusement le GEES, et qui fut généreusement rémunéré ensuite, à la surprise d’ailleurs de la plupart de ses membres

    C'est donc exactement le même problème chez nous, rien d'étonnant si l'on a, à peu de chose près suivi la même stratégie que la France.

    « Cela s’est fait dans le cadre d’un marché public conclu fin décembre 2020 », confirme Xavier Counasse. Pour un chèque de près de 2,4 millions d’euros, soit l’équivalent de 60 000 euros par jour pour 40 jours ouvrés de conseil, pour une équipe oscillant entre deux et douze consultants. Des chiffres qui ont été confirmés par Lambert Stamatakis, le DG Covid-19 en Wallonie interrogé par Le Soir.

    Mais chez nous, il semble que ça ne dérange personne que ces mêmes consultants travaillent aussi pour les labos et entre autre pour Pfiser. Des conflits d'intérêts ? Mais non où ça donc ?

    Personne ne se demande non plus pourquoi nous payons si cher autant de ministres sensés être compétents, si ils doivent faire appel à des cabinets privés. Parce qu'ils ne sont pas capables de faire le boulot eux-mêmes? Alors il faut réduire fortement leurs salaires ! Boire ou conduire, il faut choisir !

    • 1
    • Réagir