J'ai beaucoup de mal avec la pensée soi-disant positive. Pour juger si quelque chose est positif ou négatif, il faut une référence. -1 (0) +1, zéro étant la référence, dans ce cas c'est clair. Dans le cadre de la pensée, la référence c'est ? C'est surtout très subjectif...

L’un des axes majeurs de la pensée positive est de se projeter.

Donc, pas de bol, je passe sur un pont juste au moment ou une dame à décider de sauter dans l'eau pour mettre fin à sa vie avec des chances d'y arriver parce forcément elle ne sait pas nager.

Y a personne et le temps presse, qu'est-ce que je fais ? Si un des axes majeurs de la pensée positive est de se projeter, je fais semblant de n'avoir rien vu, et je continue ma route, parce que sauter me ferait prendre un risque, il me suffit de ne pas lire les journaux le lendemain, tout va bien et je suis  positif ?

Vous voyez bien que quelque chose ne va pas. Vivre c'est prendre des risques, donc ce n'est pas SE protéger.

Le second exemple est bien plus réel. Voyez le nombre de personnes qui ont mis un masque pour SE protéger en pensant à trois choses positives avant de s'endormir et voyez où ça nous a mené... et surtout imaginez où ça va nous mener.

Je suis assez d'accord avec ce que dit Café, attention à la politique de l'autruche.

Cette expression rappelle la légende selon laquelle les autruches s'enfouissent la tête dans le sable lorsqu'elles ont peur, ce qui leur évite de voir ce qui les menace. "Appliquer la politique de l'autruche" signifie donc que l'on refuse de voir le danger là où il est.

Le pire @berny c'est qu'il y a une véritable propagande sur le sujet relayée sur les sites de "bien être", de développement personnel, ou encore de coaching ou de psychiatres à deux balles, et que derrière il y a tout un commerce qui se porte d'autant mieux que les choses vont mal. Je parle de tout ceux qui enseignent que pour être bien il faudrait abstraction de l'autre, ne laissant plus exister que les pronoms personnels. Ce qui ne fait qu'empirer les choses, parce que c'est un cercle vicieux. Tu vois bien que ce ne sont pas tes propres réflexions, ce sont celles des autres.