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Je pense que la pensée positive n'est possible que si elle est portée par un sentiment d'espoir. Et à celà, je la renvoie aux notions de patience et de persévérance.Je m'explique : si vous attendez le bus, et que l'horaire affiché vous indique qu'un véhicule devrait passer dans 15 minutes, vous patientez (même si c'est en râlant! 😁), et vous décomptez les minutes. S'il n'arrive pas à l'heure prévue, vous attendez, ... (cette fois-ci on peut supposer que c'est en râlant! 😣 ), mais vous scruttez la route en espérant qu'il arrive! Encore 10 minutes passent, vous vous dites "bon, j'aurai le suivant" ( et là vous voulez tordre le cou au chauffeur👿 ). Mais le suivant ne passe pas, ... et ainsi de suite, pendant un certain temps, .. puis un bus arrive! Votre patience a été récompensée, vous avez votre bus. Les choses auraient été un peu différentes si d'emblée on vous avait dit que le bus ne passe que dans une heure. Vous auriez râlé un bon coup, vous auriez attendu, et à son arrivée, vous auriez été finalement satisfait .S'il n'était jamais arrivé, votre patience n'aurait pas été récompensée! Donc inutile, perte de temps, vous seriez allé à pied dès le début, ou auriez pris d'autres dispositions.Je ne sais pas si je me suis bien exprimé, par cette image. Pour résumer : on ne peut être positif que s'il y a espoir de résultat.Passer sa vie à espérer, avoir les yeux sensibles au moindre signe attendu, ... sans que cela ne soit récompensé, quel gâchis! Si on avait su!Cela me fait penser au roman de Dino Buzzati, "Le Désert des Tartares" : une vie entière à espérer .... sans récompense! Et jusqu'à ce que mort s'en suive!Ou à "Parler d'Amour au Bord du Gouffre" de Boris Cyrulnik. Je n'ai pas lu le bouquin, mais croire à une seconde chance, oui, très bien, ... et si on se rend compte à 55 ans qu'elle n'arrive pas?!...Donc pour moi, je reste mitigé sur ce concept. Il peut être très bénéfique, comme il peut conduire finalement à une fin que certains décideront prématurée!
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Je pense qu'il vaut mieux voir la situation telle qu'elle est et non tenter de la colorier en rose, ou en noir d'ailleurs, mais ça c'est plus rare. Mais même si on considère un problème comme étant plus grave qu'il ne l'est réellement, on sera de toute manière tenté de le résoudre.
L'inverse n'est pas vrai, on tentera de passer à côté, le problème subsiste et finalement le problème vient se cumuler aux autres.
Il est aussi possible de ne pas utiliser les crayons de couleur et voir les choses telles qu'elles sont, être tout simplement réaliste. Après, je sais que cela demande une certaine force mentale, et même physique parce qu'être réaliste n'aide pas forcément à s'endormir.
A terme, surfer entre les problèmes n'aidera pas non plus, parce qu'il vient toujours un moment ou il faut faire face. En général comme les problèmes ont une méchante tendance à se compliquer avec le temps qui passe, ça sera souvent bien plus compliqué.
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[considérer] un problème comme étant plus grave qu'il ne l'est réellement
n'est pas nécessairement un défaut. Si les responsables des barrages l'avaient fait, les inondations auraient peut-être pu être moins graves.
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C'est à peu près vrai tout le temps, ça l'est même dans le cas d'une épidémie ;-) Si on avait pensé les choses pires que ce qu'elles ne sont arrivées, on aurait pas été complètement démunis face à un virus relativement gentil.
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Je n'irais pas jusqu'à dire "gentil", mais sinon je suis d'accord.
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Ben j'étais modéré en disant gentil. Mais bon je comprends que ça soit difficile à concevoir, vu ce qu'on en a fait, c'était le but.
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Il y a quand-même eu des morts, ne l'oublions pas, même si la surmortalité due aux grippes saisonnales habituelles aurait parfois été pire.
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Oui, quelques-uns il parait, mais il reste à savoir qui les a tué, un virus ou la bêtise ? L'isolement, l'autosuggestion, l'interdiction d'activité, le Doliprane, le non accès aux soins, le refus du soin, la non-essentialité ? Et c'est sans fin. Rends-toi compte, en France il te faut maintenant prouver que tu es en bonne santé pour être admis à l'hosto.
Et malgré ça à partir du 15, on se permet encore le luxe de se passer d'une partie du peu qu'il reste du personnel soignant.
Donc, je trouve un peu facile d'accuser un virus alors qu'on lui a véritablement déroulé le tapis rouge que forcément, d'autres causes vont inexorablement emprunter.
Donc voilà, à cause de toi on est encore hors sujet ! :-)) Bon, pas tant que ça finalement. Je pense qu'on a aucune chance de résoudre ce problème tant qu'on pensera que ce virus est le problème. Fausse piste, mauvais diagnostique, soyons réalistes. A mon sens nous nous sommes comportés de façon bien plus dangereuse que le virus en lui-même.
On a tout simplement inventé le serment d'hypocrite. Le problème c'est que l'on a créé les conditions pour que n'importe quoi face des morts.
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je ne sais pas mais je pense on est trop sur terre et il faut en faire partir. Soit par un virus ou autre. Je comprends pas pourquoi doit on faire autant d'enfants alors qu'il n'y a pas assez de travail. Mais les banques sont en cause aussi. Si tu empruntes au troisième enfants, tu as une "ristourne" on devrait dire 2 pas plus. Parce que l'école n'est pas si gratuite que cela. Puis j'ai entendu que les jeunes ne veulent plus travailler après 55 ans au lieu de 67ans que propose le gouvernement.Si cela doit se faire comme cela comment va -t-on encore payer les pensions si les jeunes ne cotisent plus...on a qu'à p rendre dans les grosses fortunes pourquoi le gouvernement ne veut pas qu'on y touche...?? Là est un autre débat....
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Commentaire pour La pensée positive
