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C'est vrai, mais le hic c'est que la réalité est un mûr sur lequel on finit toujours par se fracasser. Regarde en Ukraine, Poutine était fou, il avait le cancer, Parkinson, l'armée russe était une bande bras cassés et d'ivrognes, ils réparaient leur matériel avec des pièces venant de machines à laver (
#VonDerLeyen ), on n'allait les renvoyer à Moscou à coup de pied dans le cul, ils devaient manquer de munitions on allait mettre à genoux leur économie, Prigojine allait renverser Poutine, la contre-offensive ukrainienne, les armes occidentales qui allaient changer la donne, et blablabla.Ils ont tous chanté tout ça en coeur si bien que même l'armée Ukrainienne y a cru. C'est ça le pire.
Mais encore une fois on se heurte au
#réel. Poutine pète la forme, les Russes ne reculent pas, ils avancent, ils brûlent les armes occidentales sensées être miraculeuses, c'est notre économie qui s'écrase, pas la leur.Y a des gens qui sont resté dans le réel depuis le début, des reporters de guerre, de vrais spécialistes, comme Jacques Baud, Éric Denécé, tout deux du renseignement, Des reporters de guerre comme Anne-Laure Bonnel, Eva Barlett, Régis Le Sommier, Christelle Néant, des économistes aussi comme Jacques Sapir, Olivier Berruyer, j'en oublie une flopée, interdit de médias, décrédibilisés par des termes comme "complotiste". Des gens qui ont de la bouteille pourtant, et qui n'ont pu s'exprimer que sur Internet.
On a jamais entendu non plus tous ces français qui vivent en Russie et qui sont pourtant bien placés pour témoigner de comment ça se passe là-bas. Ceux-là aussi utilisent Internet pour le faire savoir.
Et puis même ici, je n'ai jamais posté la moindre image, la moindre vidéo, le moindre article qui pouvait laisser supposer que l'Ukraine pouvait gagner quoi que ce soit. J'ai montré tout le contraire et que les pauvres bougres envoyés au front se faisaient exploser les uns après les autres. Idem pour les armes occidentales.
Mais parce que je suis libre de le faire, du moins jusque maintenant. Si ça devait changer, j'arrête tout. Jamais je ne commencerai à raconter n'importe quoi pour me conformer à la doxa. Je suis trop attaché au réel et à la cohérence dans le temps.