Commentaire pour 'On nous dit pas tout sur la voiture électrique'
  • D'accord sur presque tous les points. On ne peut dire plus vrai. Cependant, il y a des gens qui ont un travail qu'ils aiment. et quand des personnes se mettent ensemble pour réaliser un projet, ils ne ressentent pas nécessairement le travail comme une charge. Pensons au bénévolat. Tout dépend aussi des métiers, des talents, de la formation.

    • Bien sûr mais je  serais curieux d'en connaître la proportion. La plupart des gens n'aiment pas ce qu'ils font et pour une grosse partie d'entre-eux c'est pire, ils détestent ce qu'ils font. Et même dans ceux qui te diront "j'aime mon travail", je serais curieux de savoir combien le continuerait si l'on venait à suspendre leur salaire.

      Combien? 1%, 5, 10 %?

      Imaginons un salaire à vie et inconditionnel en fonction de tes compétences, de tes diplômes et non un salaire lié au poste que tu occupes comme c'est le cas aujourd'hui.

      Donc, admettons que tu sois diplômé infirmier, ton salaire est payé par l'état et quoi que tu fasses, y compris rien, quelque soit le poste que tu occupes, ton salaire ne varie pas, il est lié à un barème officiel que ça soit dans le privé ou dans le public.

      La seul manière de gagner plus est d'élever tes connaissances. Déjà exit, la différence de salaire hommes/femmes, blanc, noir, jaune, bleu,  une compétence acquise est une compétence acquise.

      Exit le chômage, les pensions, les indemnités de toutes sortes, même celles de maladies puisque tu perçois ton salaire, entre 18 et ta mort de façon inconditionnelle.

      C'est la seule façon d'estimer qui aime vraiment son  travail. Qui irait travailler en sachant que même si il n'y va pas il perçoit la même chose? Et bien celui qui adore ce qu'il fait, vous en connaissez beaucoup vous? J'en connais quelques-uns, mais vraiment pas beaucoup. Et encore, ils n'ont pas eu le loisir d'essayer autre chose...

      Cela aurait aussi le mérite de remettre les mots à leur place, travail était autrefois synonyme de pénible, douleur, torture, d'ailleurs, il en subsiste des traces encore aujourd'hui, les femmes le savent puisque la plupart sont passées par la "sale de travail".

      Donc on voit bien déjà qu'on résume en un mot deux choses qui n'ont rien à voir, mais alors strictement rien. Le sujet est au goût du jour, avec la réforme des pensions, on reparle de pénibilité. On tente de catégoriser les métiers, ce qui est génial c'est que ceux qui tentent de le faire n'ont jamais pratiquer, c'est déjà un sacré gap, mais en plus personne ne réalise que tout travail qui n'a pu être pleinement choisi et que l'on est pas libre de quitter est aussi forcément pénible.

      Donc voilà, qui peut dire ici qu'il continuerait à bosser si le même revenu lui était versé quoi qu'il fasse où ne fasse pas? Et bien ceux là ont bien de la chance je crois. Attention, un contrat reste un contrat, si tu t'engages à faire un job pendant 5 ans, tu le fais bien sûr. Cela ne signifie pas faire n'importe quoi n'importe comment.

      • Bonjour Baloo,

        Je copie/colle :"... ... Donc, admettons que tu sois diplômé infirmier, ton salaire est payé par l'état et quoi que tu fasses, y compris rien, quelque soit le poste que tu occupes, ton salaire ne varie pas, il est lié à un barème officiel que ça soit dans le privé ou dans le public."

        La proposition a été déposée dans certaines unif. du pays lorsque j'étais (beaucoup) plus jeune - le Politique de l'époque a demandé de cesser l'étude !!

        CQFD

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