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Exactement, le boucher te disait "tiens, je te mets le "cul" du jambon ou du saucisson ou.. plein d'autre salaisons et charcuteries car il savait qu'il faisait plaisir et que ça allait tomber dans les invendus.
Mais maintenant, et je parle en connaissance de cause pour avoir travaillé en rayon boucherie, les "restes" et même les vraiment plus très frais, sont mis dans les salades et les viandes qui sont "un peu loin" comme on dit sont marinées car ça masque très bien l'odeur et le goût !
Il faut savoir que j'ai été dégagée sur le champ dans une grande surface où je travaillais comme intérimaire et où on m'a dit:
Quand tu auras entamé la nouvelle terrine de pâté, tu prendra ce qu'il reste de l'ancienne terrine et tu reconstitueras le tout dans la nouvelle car il faut le vendre.. pas de pertes.. et j'ai dit NON, je vais le jeter, pas question que je trompe le client ! Ok m'a dit le chef boucher, alors tu peux t'en aller d'autres attendent ta place ! Et ce n'est qu'un exemple parmi d'autres.. certains n'imaginenet même pas ce qu'ils peuvent manger !
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"Ch'est comme les fricadelles...Ch'est un checret. Tout le monde y sait's'qui a d'dans, mais y'a personne qui y dit"....
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Et les cervelas, ça n'existe plus un vrai cervelas à la viande ! Mais bon, je pense que nous sortons du sujet :-))
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Et le troc, ça se faisait aussi pendant la guerre. Mon arrière-grand-père était cordonnier, donc à l'occasion il avait des harnais pour chevaux et toutes sortes de trucs à réparer provenant des fermes. Pareil, pas d'argent, mais de la bouffe pour payer le travail. Ca me fait aussi penser à une histoire d'un convoi allemand attaqué par la Résistance dans mon coin. Après le combat, les gens se sont rués sur les carcasses des chevaux qui évidemment n'ont pas survécu... Tout ce qui pouvait couper étaient utilisé, tout découpé à même le sol, avec tout ce qu'un combat comme ça peut laisser... Les gens avaient faim... là, c'était fini, les fines bouches...
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