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On veut nous rendre fou

Dans le monde actuel, avec tous ce que les fermiers mettent sur leurs champs, ils nous empoissonnent.  Puis on analyse tous ce que nous mangeons. Alors on nous dit c'est pas bon pour ceci pour cela. C'est pour votre bien qu'on dit cela pour votre santé. Un jour on le sait, on doit tous mourir . Voilà maintenant ceci Manger trop de riz, et vous pourriez être empoisonnés à l'arsenic! Une alimentation trop axée sur le riz peut causer de graves problèmes de santé, ce qui amène de plus en plus d'organismes, dont l'Organisation mondiale de la santé (OMS), à émettre des mises en garde contre la céréale la plus consommée dans le monde Je me demande ce qu'on pourra encore manger, . On fait peur,  que certaines personnes n'oseront plus rien manger. Va-t-on finir par manger des pilules.....

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/634932/arsenic-riz-problemes-sante-oms-epicerie

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Réponses (42)
    • Je ne pense pas que ce sont les fermiers qu'il faille clouer au pilori justement.Il faut bien se mettre dans la tête qu'un fermier a des obligations et ne fait pas ce qu'il veut. Et ça va beaucoup plus loin que l'on ne pense. 

      Primo, il ne sème pas ce qu'il veut dans son champ, outre le fait qu'on ne sème pas n'importe quoi n'importe où. 

      De deux, une fois qu'il sait ce qu'il doit semer, les semences sont imposées : si on prend le cas du blé, par exemple, il est obligé de semer des variétés sélectionnées au préalable, et bien évidemment souvent des graines d'O.G.M. issues de multinationales bien connues. Il faut savoir qu'il lui est légalement interdit de semer des plantes reproductibles. Plus question de mettre de côté une partie des grains récoltés pour les replanter. Il n'y a que des plants stériles dans les champs, sous peine de problèmes judiciaires. 

      De trois, il a une obligation de rendement, et donc obligé d'y aller à l'artillerie lourde niveau -cides de toutes sortes, sans parler des cocktails magiques niveau engrais. Un fermier qui ne produit pas assez est pénalisé (pas rentable pour lui), mais aussi celui qui produit trop. Pour citer une situation qui s'est produite dans la région, un agriculteur s'est retrouvé avec un gros surplus de production de patates destinées à une usine de produits surgelés (frites, croquettes,...) de Leuze-en-Hainaut, très connue, qui a récemment changé de nom. Le surplus de production devait être récolté et détruit a ses frais... Qu'a-t-il fait? Il a fait passer le mot: "tu veux des patates, viens les chercher". Et donc des tas de gens ont été récolter les patates, et du coup fait des provisions ne coûtant que de l'huile de coude. Est-ce normal?

      De quatre, tout est calibré... Si on prend un maraîcher qui cultive des pommes, toutes les pommes sont mesurées, inspectées, doivent répondre à des normes. Ce qui n'y correspond pas est acheté pour peanuts, pour fabriquer des produits transformés, (de la compote par exemple), ce qui est très ennuyeux quand il y a un contrat avec la grande distribution. Le pire du pire: les produits "hors calibres", achetés à prix dérisoire, sont vendus en magasin avec une étiquette "Bio"!  Piège à bobos: "mon fruit est moche justement car il n'a pas été traité"... Et bing, pigeonné. Les labels? De la blague: ça n'a aucune valeur légale, n'importe qui peut créer un label pour n'importe quoi, il faut le savoir.

      De cinq, il faut être compétitif. Pourquoi prendre des cerises à 10 euros du kilo, quand on en a à 6,euros qui viennent du bout du monde? Et là, on a l'Europe qui fout la merde. Normalement, elle est censée payer la différence aux producteurs européens pour stabiliser le prix et rester compétitif. Et là, "la crise", "Vous nous coûtez trop cher, on n'a plus de sous pour vous payer"... Qui est le dindon de la farce? Celui qui produit la bouffe qui peut vendre ses louches car:

      de six, un fermier est un indépendant. Un petit indépendant... Les lois sociales, la T.V.A et tout le bordel nommé "contributions"... Ca, on n'oublie aussi trop souvent.

      De sept, l'AFSCA ? Ca aussi on connaît... Et on y va. Des milliers de litres de lait peuvent être envoyés aux égouts sur un claquement de doigt. Un simple seau de lait posé à même le sol suffit pour justifier la destruction de la production... sans compensations bien sûr. Se mettre aux normes, oui, mais à quel prix? Souvent à financer via un emprunt, qui nécessite garanties, et c'est parti pour un cercle vicieux...

      Et je peux continuer avec les éleveurs, et tout ce qui est lié aux animaux... Mais comme là, j'ai déjà perdu 9 lecteurs sur 10, je m'arrête.

      Donc, envoyer les fermiers à la potence ???? Je crois que tu te trompes de cible...

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      • En effet, les fermiers n'y sont pour rien. Il y a quelques années je dépannais encore des pc à domicile et j'ai fait ainsi connaissance d'une famille de jeunes fermiers simples et honnêtes. Ils voulaient simplement informatiser leur comptabilité pour gagner du temps, comme ils n'y connaissaient rien je les ai aussi formé, donc j'étais souvent là pendant longtemps.

        Ils avaient un élevage d'agneaux, pas quelque chose d'énorme, les moutons courraient toute la journées dans des vastes prés. Donc je mangeais de l'agneau toute l'année et de qualité, pour 7.8 euros/kg à l'époque. C'était propre et hygiénique, je fais très attention à ça, ça me convenait très très bien !!! Puis un beau jour l' est passée par là et lui a imposé de se mettre aux normes. 120.000 euros de frais. Comment pouvaient-ils faire ??? Ils ont préféré tout arrêter plutôt que de s'endetter à ne jamais s'en sortir. Ceux qui veulent s'entêter finissent au bout d'une corde où finirons par produire eux aussi de la merde pour en réduire le coût.

        C'est ainsi qu'ils liquident tous les petits fermiers honnêtes, sérieux et passionnés qui veulent faire correctement et proprement leur boulot. Et ça ne concerne pas que les fermiers évidement. Il faut des normes je suis d'accord, mais nous n'avons pas besoin d'une aseptisation., je pense même qu'elle n'est pas souhaitable.

        Ne me dites pas que ça n'est pas fait exprès d'autant que nous avons vécu 2000 ans sans tout ça tout en mangeant plus sainement !

        Donc les agriculteurs sont les premières victimes, nous les secondes. En attendant en ça reste vraiment un sujet :

        Le suicide chez les agriculteurs en Belgique reste un sujet tabou. Tellement tabou qu’il n’y aucun chiffre, aucune statistique pour évaluer ce phénomène préoccupant. Car si on ignore combien d’agriculteurs se suicident chaque année, il est établi que c’est une population à risque. Le suicide, c’est sans conteste le symptôme d’une profession en mal d’avenir.

        https://www.apache.be/2012/12/14/les-chiffres-inconnus-du-suicide-chez-nos-agriculteurs-belges/

        Donc oui, je suis d'accord avec DaVincentCode , on se trompe de cible, je me demande même si on ne devrait pas plutôt dire qu'on nous aiguille constamment sur de fausses pistes, c'est l'histoire du doigt qui cache la lune.

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        • Pareil que toi. A force de mettre la main à tout chez les gens, on finit par apprendre des choses.

        • Et bien sûr, il n'y a pas que les fermiers. Encore un exemple local. On avait une petite boucherie dans le coin. La petite boucherie du quartier, avec l'enseigne en bois, la porte vitrée mais une belle poignée pyrogravée et tout et tout, avec des vieux objets de cuivre en décos sur des étagères en vieilles planches, la boucherie de père en fils en cousins... Bref. La boucherie artisanale quoi.

          Jamais eu aucun souci avec les produits qu'ils vendaient, et on aurait pu manger par terre dans le magasin. Et des produits de qualité, et des gens irréprochables. Besoin d'un truc pas en magasin? Pas grave, moyennant un délai, ils se décarcassaient (comble pour un boucher) pour le trouver. Des plats traiteurs maison aussi, à en bouffer sur la tête d'un lépreux comme on dit. Et un jour... l'AFSCA.

          Le magasin était en façade (et c'est logique) mais l'atelier et le stockage (chambres froides et tout le truc) étaient à l'arrière du bâtiment. Entre les deux, le privé. Et boum! L'AFSCA a exigé qu'un couloir isolé soit construit entre l'atelier et la boutique, murant du coup le privé. Avec les maisons mitoyennes, impossible de percer la moindre porte. Une voie sans issue si j'ose dire. Evidemment, ça a discuté ferme, et l'inspectrice n'a pas compris qu'il ne faut en aucun cas faire chier un boucher (en général, pour trimbaler une carcasse, il a la carrure, du caractère... et du matos). Le ton est monté et ça a failli très mal finir...

          Résultat, on n'a plus de boucherie dans le coin. Le couple a volé en morceaux, avec un gamin dans l'histoire. Et notre boucher, il est chez Delhaize, à devoir faire du filet américain qui file la gerbe et le reste. C'est pourtant le test suprême pour un boucher. Tu veux tester, tu goûtes le fil'américain... Il n'en reste que l'enseigne de cette boucherie. Des volets éternellement clos, sauf celui de la porte, levé juste assez pour que le facteur puisse glisser le courrier. 

          Merci, l'Agence Faisant Sérieusement Chier l'Artisanat...

          • En, principe, l'AFSCA n'avait pas tort. Mais la logique voudrait que de telles mesures soient imposées aux nouveaux qui s'installent, tandis qu'on laisse en paix ceux qui étaient déjà là avant la nouvelle réglementation, sauf s'ils exagèrent évidemment, par exemple la présence d'animaux de compagnie dans le magasin ou le bébé qui est déposé sur le comptoir etc. choses que j'ai déjà vues, de même qu'une vendeuse voyant que la grosse tranche de pâté qu'un client a demandé, tombe en morceaux, réajuste celle-ci, se léchant plusieurs fois les doigts... 

            • Là, d'accord. Mais pas quand on recharge l'étalage avec des marchandises qui traversent le privé dans des bacs en plastique filmés... Faut pas pousser non plus. Comme dit Baloo, il fut un temps où la viande arrivait sur pied sur le marché, et couic, à la vue de tout le monde le goret. La viande découpée sur place, vendue, ébouillantée avant d'être frite ou grillée, et personne n'en est mort. Un boucher qui intoxiquait ses clients risquait de toute façon gros au Moyen-Age...

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            • Je crois qu'il faudrait changer le titre de mon sujet je parlais que l'on trouvait de l'arsenic dans le riz et quelqu'un est venu parler des fermiers. Je n'ai rien contre eux.J'en ai parler un peu sans plus mais ce n'était pas le but,  je vais dire ceci c'est comme pour les filles que vous cherchez vous lisez pas jusqu'au bout quand vous voyer le début et que cela ne vous plait pas on est parti pour la discussion sans lire la fin.Là est un autre sujet.

              • Première phrase de ton post: Dans le monde actuel, avec tous ce que les fermiers mettent sur leurs champs, ils nous empoissonnent. 

                • Et pour parler d'arsenic, je vais te citer Paracelse, alchimiste médiéval, un des pionniers de la pharmacie: "Tout est poison, il n'est question que de dosage". Je veux dire simplement que ton article ne cite pas de dosage, ni de dose à ne pas dépasser. Si ça peut te rassurer, j'ai eu l'occasion d'aller chez un copain en Italie, dans la maison familiale depuis des générations, un bled perdu au milieu des volcans. Juste au bout de la rue, il y a la vieille fontaine, où on allait avant chercher l'eau... Cet endroit est un nid de centenaires, et cette flotte, j'en ai bu quelques litres aussi. Pourtant, vu la proximité des volcans, cette eau est chargée en minéraux de toutes sortes, dont d'arsenic... Suis encore vivant, ou alors je suis mort, mais je ne le sais pas...

                  • 😆 1
                  • Pour faire mon emmerdeur jusqu'au bout, ne pas lire ce que les autres publient, c'est un peu con, ok, mais ne pas lire ce qu'on publie soi-même, c'est quoi ? Et s'ils nous "empoissonnent" ce sont des pisciculteurs, pas des fermiers...

                    • tu parles de pisciculteurs j'ai pas parler de poissons...

                      • L'orthographe est parfois trompeuse, et là je ne parle pas d'éléphants. ? 

                        • tu me dis l'orthographe est parfois trompeuse quand on a quelque chose à dire c'est pas ici qu'il faut le dire.

                          • 😆 1
                        • Et on n'est que sur la première phrase du post... Mais bref, passons. On ne va pas monter sur les grands chevaux, quand il y en a qui n'ont que des poneys à l'écurie.

                          • FleurBleue le titre ça va, c'est la première phrase qui ne va pas alors, mais si je l'enlève maintenant le reste n'a plus de sens. Mais bon, comme l'a dit DaVincentCode tout ce qui a été dit est valable pour tout le reste aussi.

                            Donc MarcusAntonius ton idée d'appliquer les normes seulement aux nouveaux commerces, ne me semble pas une bonne idée non plus, l'AFSCA ne se contente pas de faire fermer les commerces, elle empêche aussi tout qui n'a pas de gros moyens de s'installer. Le but de l'AFSCA n'est pas de se soucier de la santé des gens. Cela c'est juste le prétexte. Exactement comme le terrosime est le prétexte à la surveillance de masse. C'est encore une fois purement une politique qui bénéficie aux mêmes. On ne met pas des radars sur le bord des routes là où c'est dangereux et où l'on est sûr que les gens sont prudents, on les mets là où ça rapporte le plus, en tout cas en Belgique.

                            L'AFSCA sait très bien fermer les yeux quand il faut fermer les yeux. Je ne sais pas si on l'a déjà été, mais on est pas où plus dans un monde où se soucie de la santé. Sans quoi ou lui donnerait les moyens, sans quoi on interdirait le tabac, sans quoi on ne permettrait pas tant de choses, sans quoi on n'irait pas chercher des produits bien loin là où ils n'existe aucunes normes alors qu'on pourrait les faire simplement ici.

                            Quant à l'OMS... elle semble être bien plus habile à focaliser nos attentions sur de petits problèmes histoire qu'on ne se focalise pas sur les vrais problèmes. Quid du Glyphosate ??? 10 ans maintenant qu'on en parle ? M'enfin, comment peut-on avoir confiance en un organisme dont le principale contributeur est Bill Gates qu'elle fait elle-même passer pour un philanthrope.

                            Bon passons au riz maintenant. On en peut pas le produire en . La RTBF en 2018 en parlait déjà de l'arsenic qu'il contiendrait:

                            Le Conseil Supérieur de la Santé publie ses recommandations pour limiter l'ingestion d'arsenic par les nourrissons.

                            Attention, il est important de préciser qu'il est supérieur, le conseil de santé. Conseil de Santé, ça n'aurait pas suffit.

                            Je peux lire tout l'article, je n'ai pas trouvé la réponse à une question essentielle? D'où vient-il exactement l'arsenic qui est dans riz? est-il présent naturellement, on le met exprès ou tombe-t-il du ciel ? C'est quand même important de le savoir non ?

                            • Baloo, comme beaucoup d'institutions et de décisions, l'AFSCA peut être à double fond évidemment. Il n'en reste pas moins qu'un contrôle sanitaire raisonnable me semble utile voir indispensable, sans quoi on risque certains excès, comme le cas (assez fréquent) du cuisinier qui lèche la louche, puis la replonge dans la soupe ou la sauce.

                              • "contrôle sanitaire raisonnable", là, tout à fait d'accord avec toi. Mais pas un contrôle excessif et arbitraire. 

                                • Voyons, ce n'est pas l'FASCA qui va empêcher ça, pas plus qu'elle ne peut empêcher qu'il crache dans la soupe et quand bien même ce n'est pas de ça que tu risques de mourir. 

                                  Je vais raconter ici quelques choses dont on reparlé dernièrement chez mes parents. J'ai grandit dans un village avec 3 ou 4 boucheries, déjà ça ça semble surréaliste, mais soit. D'aussi loin que je me souvienne jusqu'à la fermeture, je devais avoir 30 ans nous allions chercher la viande dans la plus réputée d'entre-elles, question qualité.

                                  Seulement voilà, il se trouve qu'à force de travailler dans le froid sans doute, la patronne qui servait avait constamment le nez qui coule. Ce qui fait que forcément elle se mouchait constamment avec le mouchoir en tissus qui traînait dans sa poche.

                                  Bien sûr quand on a reparler de ça dernièrement, on se demandait comment on pouvait accepter ça à l'époque, il n'y avait ni charlotte, ni gants ni rien du tout. Et moi-même je me demande comment ça ne me dégoûtait pas et je peux t'assurer

                                  La réponse est simple, à cette époque là ça ne choquait absolument personne, parce qu'on ne nous avait pas laver le cerveau avec une aseptisation à outrance. ( là on s'en est encore pris une bonne dose ), d'ici à ce qu'on en fasse une nouvelle norme, y a qu'un pas.

                                  MAIS à cette époque:

                                  • Il y avait toujours du monde
                                  • Il y avait plusieurs boucheries dans tous les villages
                                  • Nous mangions de la viande saine, sans hormones et sans antibiotique
                                  • On vendait du producteur au consommateur (fermes)

                                  Qu'avons-nous gagné, qu'avons-nous perdu ? Que reste-t-il de tout ça ? Même le jambon est reconstitué les 3/4 du temps, la viande attendrie artificiellement, colorants, conservateurs etc ? Avec le chômage en plus

                                  C'est incalculable mais combien de morts cela fait-il aujourd'hui tout ça, quand ça permettait de garder la santé avant leurs normes? J'ai repensé à ça en lisant Davincent avec son exemple du cruche de lait qui traîne à terre. C'est bien beau, bravo, maintenant plus personne ne connaît le vrai goût du lait.

                                  Le pire, c'est qu'aucune norme n'empêchera jamais personne de cracher dans la soupe en cuisine et de se moucher sans se laver les mains. En nous focalisant sur les normes sanitaires, il nous ont volé la qualité et on a rien vu passer...

                                  • Et puis, dans les boucheries de supermarché, il n'y a plus les 4-5 tranches de saucisson aux champignons en plus, celles qui n'avaient pas le temps d'arriver à la maison, que le boucher mettait en plus avec la commande dès qu'il y avait des enfants qui accompagnaient les (grands-) parents pour les courses...

                                    • Mon père était boucher et j'allais souvent avec lui lorsqu'il allait tuer une bête (souvent un porc) chez un fermier ou l'autre.

                                      Ses couteaux étaient toujours propres mais à savoir que les manches étaient en bois à ce moment là et que les planches, les plans de découpe également.. c'est interdit maintenant.. soit-disant que des bactéries restent dans le bois ! Que je sache, on entendait pas dire des gens de l'époque qu'ils étaient malades à cause de la viande !

                                      Tout ce matériel en bois était lavé à la brosse et à l'eau bouillante avec seulement quelques gouttes de savon de vaisselle pour ne pas altérer les goûts.

                                      Après avoir abattu la bestiole, il y retournait le lendemain pour la découper car il faut que la viande "repose" sinon elle sera très dure, ça permet aussi que la viande "sèche" et qu'elle ne soit pas glissante dans les mains.

                                      Lors de la découpe, il passait régulièrement sont couteau à l'eau claire froide car ça permet de bien rincer le sang (à l'inverse de la chaude qui le fait  coaguler).. et voilà.. pas autant de chichis que maintenant. Certains verraient ça maintenant ils diraient que c'est dégue, que la viande doit être jetée.. mais non, il fallait juste travailler vite et dans de bonnes conditions de travail et, de toute façon, nous n'avions pas de températures si élevées l'été que celles que nous rencontrons à l'heure actuelle.

                                      • Ca se faisait dans ma famille aussi... Tout le monde mettait des sous pour acheter un cochon complet, et pendant un week-end, un boucher venait pour découper la bête dans une simple cuisine familiale. Ensuite on répartissait la bidoche par famille et en fonction des goûts. Ca durait un week-end et tout le monde s'y mettait. Maintenant, plus vraiment possible d'acheter un cochon comme ça, avec tout les suivis et la paperasse de la bête, tout ça est tracé et contrôlé.

                                        • Exactement, le boucher te disait "tiens, je te mets le "cul" du jambon ou du saucisson ou.. plein d'autre salaisons et charcuteries car il savait qu'il faisait plaisir et que ça allait tomber dans les invendus.

                                          Mais maintenant, et je parle en connaissance de cause pour avoir travaillé en rayon boucherie, les "restes" et même les vraiment plus très frais, sont mis dans les salades et les viandes qui sont "un peu loin" comme on dit sont marinées car ça masque très bien l'odeur et le goût ! 

                                          Il faut savoir que j'ai été dégagée sur le champ dans une grande surface où je travaillais comme intérimaire et où on m'a dit:

                                          Quand tu auras entamé la nouvelle terrine de pâté, tu prendra ce qu'il reste de l'ancienne terrine et tu reconstitueras le tout dans la nouvelle car il faut le vendre.. pas de pertes.. et j'ai dit NON, je vais le jeter, pas question que je trompe le client ! Ok m'a dit le chef boucher, alors tu peux t'en aller d'autres attendent ta place ! Et ce n'est qu'un exemple parmi d'autres.. certains n'imaginenet même pas ce qu'ils peuvent manger !

                                          • "Ch'est comme les fricadelles...Ch'est un checret. Tout le monde y sait's'qui a d'dans, mais y'a personne qui y dit"....

                                            • Et les cervelas, ça n'existe plus un vrai cervelas à la viande ! Mais bon, je pense que nous sortons du sujet :-))

                                              • Et le troc, ça se faisait aussi pendant la guerre. Mon arrière-grand-père était cordonnier, donc à l'occasion il avait des harnais pour chevaux et toutes sortes de trucs à réparer provenant des fermes. Pareil, pas d'argent, mais de la bouffe pour payer le travail. Ca me fait aussi penser à une histoire d'un convoi allemand attaqué par la Résistance dans mon coin. Après le combat, les gens se sont rués sur les carcasses des chevaux qui évidemment n'ont pas survécu... Tout ce qui pouvait couper étaient utilisé, tout découpé à même le sol, avec tout ce qu'un combat comme ça peut laisser... Les gens avaient faim... là, c'était fini, les fines bouches...

                                              • Ben si on part par-là...Les amandes contiennent de l'acide cyanhydrique, aussi appelé acide prussique, autrement dit, du cyanure (c'est d'ailleurs à ça que se reconnaît un empoisonnement au cyanure, c'est une forte odeur d'amandes). Mais il faut déjà en manger des brouettes et des brouettes avant d'être empoisonné. La noix de muscade est aussi un poison, mais même principe, il faut en absorber une sacrée quantité, ce n'est pas le peu qu'on met dans la purée ou sur la viande. C'est une question de dosage. Et dans les aliments, c'est plus dangereux pour les plus petits que pour un adulte. Mais toujours à prendre avec des pincettes de 3 kilomètres. J'ai déjà vu personnellement des "experts" transporter dans le même bac du peroxyde d'hydrogène (composant actif concentré de l'eau oxygénée) dans une bouteille avec un bouchon fermant mal et de l'acétone. Maelbeek... Ca vous rappelle quelque chose? Sauf qu'ici, c'était un "expert" donnant cours en chimie à l'ULB. Alors perso, je m'en méfie des "experts"...

                                                • Concernant le Riz, j'ai quand même vérifié quelque chose. L'âge moyen de l'espérance de vie en Asie est nettement supérieur à celui de la , alors que leur consommation de riz est gigantesque et sans commune mesure avec la notre. Donc FleurBleue je crois que tu ne dois pas t'inquiéter.

                                                  Je me demande si des gens n'ont pas pour seul métier que de justifier leur propre salaire, où alors comme tu le dis, ils sont payé pour nous rendre fous. Un coup c'est le lait, un coup c'est ceci, un coup cela, aujourd'hui c'est à nouveau le riz, au bout d'un temps ils ressortent un vieux dossier.

                                                  • c'est vrai il s nous ressortent un vieux dossier. Parfois je vois dans le journal quand il s n'ont pas grand chose à mettre sous la dent dans les faits divers. Ils  gonflent. J'ai le cas qui n'a rien avoir. Je lis un monsieur dans l'autre rue que je connais bien sa maison a près feu par l'arrière. Je le vois et lui demande, non pas du tout . C'est la cheminée qui n' pas  bien été ramonée et quand j'ai voulu faire du feu voilà... Voilà la grammaire  des journaux gonfler étouffer,  divulguer...et j'en passe

                                                    • Baloo, tu devrais faire une petite recherche du style "Riz + pénurie", je suis certain que tu trouvera un article fort intéressant datant d'a peine quelques mois et qui répondra partiellement a " l'inquiétude " de ce truc de cochon qu'est l'afsca ;).

                                                    • Toxicité de l'arsenic, pour résumer: 

                                                      La toxicité dépend de ce à quoi l'arsenic est combiné, il est beaucoup moins toxique combiné à des éléments organiques. La dose toxique est d'approximativement 100 µg lorsqu'il est présent sous sa forme trivalente, en sel non-organique.Les symptômes d'empoisonnement varient considérablement d'une personne à l'autre mais les symptômes apparaissent environ 12h après l’absorption du poison. L'arsenic est absorbé beaucoup plus rapidement par voie cutanée. Une dose d'arsenic est éliminée par les excréments, élimination pouvant être considérée comme totale au bout de 10 jours.

                                                      Source: Goodman and Gilman, The Pharmacological Basis of Therapeutics, p 735 à 745, Ed MacMillan

                                                      C'est ce que je viens de vérifier moi-même dans le bouquin. Toujours garder ses vieux grimoires :D.

                                                      • C'est sans doute correct car, en effet, l'arsenic organique n'est pas dangereux et est contenu dans énormément de plantes, de légumes, de céréales et de produits de la mer. Dans ces derniers, ils contiennent en plus de l'arsenic non-organique qui lui, est plus nocif mais à grosses doses mais de toute façon éliminé aussi dans la matière fécale.

                                                        Ce que je veux dire en disant "c'est sans doute correct", c'est que tu peux prendre 20 ouvrages traitant de l'arsenic et ils lui attribueront des caractéristiques et dangerosités différentes ;-)

                                                        • Je suis d'accord avec toi, c'est aussi pour ça que j'ai mis les références du bouquin. Mais comme je l'ai dans la bibliothèque, et que c'est un ouvrage de référence, j'y ai été voir ce que ça racontait. Niveau info c'est un peu mieux que "mange pas du riz, y'a de l'arsenic, tu vas crever...". Non?

                                                        • Et pour faire complet, je regarde niveau antidote ce que ça donne... en gros, à part des traitements des symptômes, et "élimination forcée" (vomitifs, et lavements) si l'ingestion est récente, on n'a pas grand chose. Je me dis quand même après une recherche web, on trouve des tonnes et des tonnes de documents sur l'empoisonnement, mais niveau contre-poison, à part mon bouquin, un seul site donne la marche à suivre en cas d'empoisonnement...

                                                          http://www.inrs.fr/publications/bdd/fichetox/fiche.html?refINRS=FICHETOX_192&section=recommandations

                                                          • Ce qu'il y a à retenir de l'article c'est que, de toute façon, que ce soit par contact, inhalation ou ingestion, c'est toujours traitable. On ne parle même pas de mortalité.

                                                            • Mais écrit comme ça... "Arsenic" fait déjà peur. C'est un poison connu depuis Mathusalem, et donc arsenic = poison, arsenic dans le riz, donc empoisonné, manger du riz = couic. On part sur que les gens savent, ou croient savoir, et on canalise l'interprétation... Classique pour faire du sensationnel.

                                                              • Ingérence? Tu ne t'emmêlerais pas les nougats avec "ingestion"? ;)

                                                                • Oui, tu as raison.. désolée. Je vais modifier. Merci

                                                                  J'avais ingérer en tête et je n'ai pas réfléchi.. ça m'arrive parfois d'être persuadée alors que.. c'est absolument faux ;-)

                                                                  • Euh... je n’emploierais pas l'un pour l'autre https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/ing%C3%A9rence/43065 ("Quel emmerdeur, lui!" "Ben ouais, ça c'est moi!)

                                                                    • Entre ingérer et s'ingérer.. il y a pourtant une différence.. c'est l'âge.. sois clément ?

                                                                      • Non, moi c'est Vincent :D. Boh, faut que je te taquine un peu aussi. J'ai remarqué que tu acceptes (et aime un peu aussi) qu'on ne soit pas d'accord avec toi, mais alors, il faut venir avec des arguments, sinon ça ne va pas :D

                                                                        • Tu as bien fait Clément. Je sais reconnaître que j'ai tord ou que je me suis trompée ;-)

                                                                          • D'accord, Michèle.

                                                                          Connectez-vous ou Inscrivez-vous pour pouvoir commenter.