Commentaire pour 'Contre la Covid, on dispose désormais d’un nombre extravagant de traitements qui marchent !'
  •  La colchicine, cette substance naturelle issue du colchique.

    Plusieurs petits essais cliniques avaient pointé son efficacité contre la Covid-19, dès l’automne dernier.

    En janvier, une grande étude canadienne randomisée , menée sur plus de 4 000 patients a montré que la colchicine a permis : 

    • Une réduction de 25 % du risque d’hospitalisation ;
    • Et une réduction des décès de 44 % !

    Mais ces très bons résultats ont été oubliés aussitôt publiés 

    Peut-être que la colchicine n’est « pas assez chère ».

    Et on a la même omerta sur une classe de médicaments extrêmement intéressante, les anti-androgènes.

    Très vite, des chercheurs ont perçu l’intérêt de ces médicaments contre la Covid-19.

    Car on a vu que la Covid-19 était plus grave pour les hommes que pour les femmes.

    Et dès le mois de mai 2020, des chercheurs italiens remarquent que des patients sous anti-androgène s’en sortent beaucoup mieux face à la Covid-19 que les autres.

    L’effet viendrait du blocage d’une enzyme clé dans l’infection à coronavirus, la TMPRSS2.

    Or plusieurs médicaments ont un effet favorable sur la TMPRSS2, comme :

    • Un simple antitussif, la bromhexine, qui a obtenu dès juillet 2020 un effet spectaculaire dans une étude iranienne ;
    • La spironolactone, qui associée à la bromhexine a montré une efficacité dans une étude russe  ;
    • La finastéride, qui a obtenu 75 % mortalité en moins (non significatif) dans un petit essai randomisé iranien  ;
    • Et la dutastéride, efficace selon un essai randomisé brésilien.

    Et pour mettre tout le monde d’accord, un grand essai clinique brésilien vient de prouver l’efficacité spectaculaire d’un médicament (nouveau) de la même classe, le Proxalutamide.

    Tenez-vous bien : il s’agit d’une étude randomisée, contre placebo, en double aveugle et multicentrique, sur 600 patients hospitalisés – bref, tout ce que nos « méthodologues » adorent.

    Résultat : 92 % de mortalité en moins dans le groupe traité, par rapport au placebo  !!!

    La durée médiane d’hospitalisation était de 5 jours dans le groupe traité… contre 14 jours dans le groupe placebo !

    Bref, avec une telle efficacité sur des malades hospitalisés, on n’aurait plus aucun problème de surencombrement des hôpitaux.