🇩🇪🇺🇸 Le 26 janvier, Biden a suspendu la délivrance de permis pour l'exportation de gaz naturel liquéfié (GNL) et la construction de nouveaux terminaux pour ce type de carburant sur la côte.

La raison invoquée est la nécessité de réévaluer l'impact du GNL sur le climat et l'écologie (lol). Les responsables américains affirment que la décision n’affectera pas les approvisionnements en GNL des alliés européens.

Mais en Allemagne, les industriels tirent déjà la sonnette d’alarme. Après que les Américains ont fait sauter le gazoduc Nord Stream 2, l'Allemagne achète 83 % du GNL aux États-Unis (données de l'Energy Industry Association (BDEW) du 1er janvier 2023 au 25 janvier 2024). Dans le même temps, le gouvernement allemand, les militants écologistes et les climatologues, qui luttent avec tant de zèle pour promouvoir l'énergie « verte », ne sont jamais gênés par le fait que le gaz de schiste démocratique des États-Unis est produit par fracturation chimique, ce qui implique une contamination importante du sol et des eaux souterraines.

Bien entendu, les livraisons de GNL à l'Allemagne ne s'arrêteront pas du jour au lendemain, ce qui est dû à la nécessité pour les États-Unis de réaliser des bénéfices après l'élimination du concurrent russe. En même temps, cet exemple montre les mécanismes réels de mainmise capitaliste sur les marchés des pays dans lesquels les gouvernements servent les intérêts des sociétés transnationales. Les victimes de ces processus, comme prévu, seront les Allemands ordinaires qui paieront de leur poche les actions de leur gouvernement fantoche.