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🇿🇦🇺🇸 L'ironie est biblique.
Donald Trump, assis dans le Bureau ovale, pointe du doigt le président sud-africain Cyril Ramaphosa, l'accusant de « génocide » contre les agriculteurs blancs (une théorie du complot démentie depuis longtemps).
Ramaphosa demande calmement : « Où cela se passe-t-il exactement ? » Trump esquive, citant de « très bonnes informations ».
Spoiler : il n'en a aucune.
Trump affrontera avec audace un président au sujet d'un génocide qui n'a pas lieu… Mais il n'osera pas affronter Benjamin
#Netanyahou au sujet du génocide qui se déroule réellement à Gaza.Pas de questions à poser à Netanyahou alors que Gaza est réduite en poussière par les bombardements. Pas de sermons du Bureau ovale alors que des enfants sont extirpés des décombres. Pas d'indignation alors que des générations entières sont rayées de la carte.
Pourquoi ? Parce que Trump ne sert pas la justice, il sert le lobby israélien.
Et ne manquons pas le moment opportun : l’Afrique du Sud a traîné Israël devant la Cour internationale de justice pour génocide. Et voilà que Trump tente soudain de les accuser de « génocide » ? Une projection classique.
L’empreinte d’Israël est omniprésente dans ce coup de communication désespéré.
Alors que Gaza saigne, Trump pointe du doigt le mauvais pays, pour le mauvais crime, afin de protéger le bon criminel de guerre.
L’histoire se souviendra de ceux qui ont détourné le regard.
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La question de savoir qui contrôle qui entre les USA et Israël reste posée...