Recherche par Mot-Clé
Forums - Commentaires
  • Je suis d'accord avec ça et ça ne concerne pas que les couples, je pense que ça va révéler beaucoup de problèmes qui traînent depuis bien trop longtemps et qu'on balaye sous le tapis en quelque sorte. D'ailleurs chaque jour qui passe met au moins un problème en avant plan. Trump à posé une bonne question là pour une fois. Ce qui se passe ne va-t-il pas faire plus de victimes que le Covid-19? et bien je pense que si, mais si c'est le cas, c'est justement bien parce que ça ne tournait déjà plus très rond avant. On voit finalement de plus en plus qu'il suffisait d'un pour faire tomber un système qui déjà vacillait gravement.

    Et c'est vrai que les difficultés de couple trahissaient déjà de gros problèmes de société, c'est évident que ça ne va rien arranger du tout, bien au contraire, du moins pendant un certain temps. Après, mais il faudra le temps, sans doute beaucoup de temps, cela nous obligera à repenser bien des choses, sans doute à réaprendre à vivre, ce que nous ne faisons plus vraiment.

    Donc en résumé, pessimiste à court terme, mais optimiste à long terme. enfin, je ne sais si c'est vraiment ce que tu voulais dire, mais c'est ainsi que je le vois...

    • 2
    • Quelqu'un est-il au courant que le Liban est en cessation de payement? Ah ça serait en Angleterre on nous en parlerait 24 heures sur 24. 

      Les clients ne peuvent plus disposer de leur argent librement. Beyrouth est pourtant une des plus grandes places financières au monde. Cette semaine les libanais s'en sont pris à la banque centrale, elle est maintenant protégée par des barbelés et par l'armée.

      Les Libanais savent qu'ils en sont là à cause de la corruption, en France, les français commencent à le comprendre aussi. Ce qui est inquiétant dans des cas comme cela, c'est que soit on installe une dictature, soit ça tourne à la guerre civile.

      La situation est fort similaire en Europe... On voit de plus en plus clairement qu'ils ne maîtrisent plus rien. Hier Christine Lagarde, avocate mouillée jusqu'au coup dans l'affaire Bernard Tapie et nouvelle patronne du FMI devait faire une annonce sensée calmer les marchés. Aucun impacte, ce matin Paris ouvrait dans la panique avec une nouvelle chute de 5%.

      Donc je dirais que le scénario il est connu,  ce qu'on ne savait pas c'est quel serait le détonateur, ce que j'appelle moi le ou le prétexte. On ne peut pas continuer à imprimer massivement de la monnaie indéfiniment, on ne peut pas non plus baisser les taux indéfiniment ça on le savait. C'est pour ça que je disais que les banques centrales on tirer leurs dernières cartouches. Et voilà que justement passe un virus... il n'est pas très grave, mais on peut tout lui mettre sur le dos en ne faisant rien pour qu'il ne rentre pas, et en exagérant ensuite sa dangerosité et en créant la panique et l'arrêt de l'économie... je me trompe peut-être mais en tout cas c'est très plausible.

      • Je crois que c'est vraiment le moment d'être prudent, il se pourrait que le soit le dont je parlais en préambule.

        La Bourse de Paris plonge de plus de 8%, sa pire séance depuis octobre 2008

        Le 09/03/20 à 17:50 | Mis à jour le 09/03/20 à 18:15

        La Bourse de Paris est brutalement retombée sous les 4.800 points, plombée par le plongeon des cours du brut et le spectre de la récession, alors que le coronavirus étend son emprise. Wall Street est aussi en forte baisse. 

        A peine trois semaines après un plus haut annuel du Cac 40 à à 6.111 points, Paris, comme les autres Bourses européennes, a accusé sa plus forte baisse en une séance depuis juin 2016 et le référendum britannique en faveur du Brexit. L’indice parisien a décroché de 8,39%, à 4.707,91 points, dans un volume très étoffé, de 11,4 milliards d’euros. Il affiche ainsi un repli de 21,25 % depuis le début de l’année.

        Même si le Cac 40 avait décroché de 8% le 24 juin 2016, au lendemain du référendum en faveur du Brexit, il faut remonter au 6 octobre 2008, trois semaines après l’effondrement de la banque Lehman Brothers, pour retrouver une pire séance. La baisse avait alors atteint 9%.

        Ailleurs en Europe, le Dax à Francfort et le FTSE 100 à Londres ont plongé d’un peu plus de 7%, tandis que l’indice FTSE Mib s’est effondré de 11,2% à Milan.

         A Wall Street, la cotation du S&P 500 a été suspendue pendant 15 minutes après une chute de plus de 7% à l’ouverture. L’indice américain le plus large perdait 5,5% à l’heure des clôtures en Europe, le Dow Jones 6,5% et le Nasdaq 5,4%.

        Une mauvaise potion or noir et risque de récession

        Cette brutale accélération des pertes sur les marchés financiers, après deux semaines déjà bien plombées, a été déclenchée par la baisse des cours du pétrole la plus forte depuis 19 ans, en réaction à l’annonce par l’Arabie saoudite d’une diminution de ses prix de vente. Le baril de Brent de la mer du Nord a chuté de près de 21% à 36,09 dollars, après un plongeon de 31,5% au pire de la matinée, la deuxième plus forte baisse de son histoire après celle du 17 janvier 1991, durant la première guerre du Golfe. Ce plongeon vient, bien sûr, s’ajouter aux craintes de récession alors que l’épidémie de corona virus a encore pris de l’ampleur ce week-end et que le cœur économique de l’Italie a été placé dimanche en quarantaine.

        L’Arabie saoudite a ouvertement choisi l’option de la guerre des prix en annonçant une augmentation de sa production à plus de 10 millions de barils par jour en avril, après l’échec des discussions entre l’Opep et la Russie concernant une nouvelle réduction des quotas. Goldman Sachs a prévenu ses clients que les cours pourraient passer sous les 20 dollars, contre 66 dollars en début d’année.

        Le bouclage du nord de l’Italie montre à quel point la demande de pétrole brut risque de poursuivre son déclin à mesure que le virus se répand », nuance-t-il.

        Total a lâché 16,6%

        Les valeurs du secteur ont suivi naturellement l’effondrement des prix de l’or noir. Total a lâché 16,6%, BP 19,5% et Royal Dutch Shell 18,2%. Le groupe parapétrolier Technip FMC a décroché de 23,3%. A Riyad, l’action Saudi Aramco a reculé de 5,6%, à 28,35 riyals, après un plancher à 27, son plus bas niveau depuis l’introduction en Bourse à 32 riyals le 12 octobre dernier.

        Les grandes consommatrices de carburants que sont les compagnies aériennes ne sont pas parvenues pas à tirer parti du plongeon des cours du pétrole, empêtrées qu’elles sont par la nette réduction de leurs dessertes à travers le monde pour cause d’épidémie de coronavirus. Air France-KLM, a encore perdu 9,3 %, portant son recul à 47,8% depuis le début de l’année.

        Le métal précieux grimpe

        Les investisseurs se sont précipités, en revanche, sur les actifs refuge comme l’or, qui a atteint un plus haut de sept ans à plus de 1.700 dollars l’once avant de revenir autour de 1.671, tandis que le rendement de l’emprunt américain à 10 ans est passé sous la barre des 0,5% avant de revenir autour de 0,53%. Celui de l’échéance à 30 ans a chuté sous les 1% pour la première fois de son histoire.

        Source: https://investir.lesechos.fr/marches/actualites/a-9h10-toujours-15-valeurs-du-cac-40-incotables-a-la-baisse-1898664.php

        • Oui et tu es loin d'être le seul en fait, même les grosses boites, et  je trouve ceci plus inquiétant que le virus en lui-même.

          La chute est plus brutale qu'en 2008, la FED à baissé ses taux de 0.5% pour tenter d'enrayer la chute, mais il semble que ça n'a eu aucun effet. elle peut encore tenter le coup une fois, après elle passe sous zéro, je dirais qu'elle n'a plus qu'une cartouche à tirer.

          J'ai regardé pour les 5 plus grosses c'est le même topo. Il y a un problème de . C'est à dire une crise de confiance, quand les banques ont besoin de liquidités elles se prêtent, là cela fait plusieurs mois qu'elles ne le font plus et que les banques centrales compensent à coups de milliards, je crois qu'ils en sont à près de 50 par jours.

          Cela devrait s'expliquer par le fait qu'une grosse banque est déjà en difficulté depuis un bon moment et probablement que le virus n'arrange pas les choses. Autrement dit, il pourrait être l'élément déclencheur, le qui provoquera la nouvelle crise que les économistes nous prédisent depuis un bon moment.