Clonage - Feriez-vous cela?

Personne n'a dit qu'il était contre le progrès, mais nombres de progrès nous font régresser. Je te ferais remarquer qu'à force de vouloir produire toujours plus d'électricité, nous allons nous retrouver sans de toute manière.

Et puis, entre un monde sans électricité et sans eau et un monde ou on fabrique l'humain, il y a quand même une petite marge non?

Le danger ici c'est la marchandisation du corps humain, il suffit d'observer qu'on essaye déjà de nous pousser PMA et GPA sous prétexte du "pour tous", et ça se passe maintenant et en France.

D'ici à ce qu'on commence à cloner des êtres humains pour les vendre au détail et à la pièce, il n'y a qu'un pas qui n'est pas si grand que ça.

C'est bien pour ça qu'il faut détruire le concept de la famille, bientôt, dès que ces lois seront passées, père, mère, ne voudront plus rien dire. Elle passeront ! On nous y a déjà préparé depuis longtemps.

Nos arrières grands parents entendraient parler de ça, ils penseraient qu'on est devenu fous, mais pas nous, nous sommes déjà conditionnés pour l'accepter.

Après la technologie qui sauve la vie... remplacer une jambe, un coeur, une main c'est bien, mais pour qui? Le problème c'est qu'aujourd'hui, sans parler de tout ça, un nombre grandissant de gens n'ont déjà plus accès aux simples soins de santé les plus élémentaires, comme le dentiste par exemple.

Dans la vidéo du poste initial, on nous dit, c'est cool, on pourrait cloner des pandas, sous-entendu les sauver de l'extinction de masse. Pour quoi faire puisque notre soit-disant progrès, pour être plus nuancé, tous nos soit disant progrès inutiles sont en train d'éliminer toute forme de vie sur terre?

En d'autres termes, ça te servira à quoi de pouvoir changer ta main, ton pied, ton coeur si il n'y a plus d'oxygène à respirer ou  si il fait 55° sur la planète?

Aujourd'hui on confond progrès et marchés. "On" est près à fabriquer absolument n'importe quoi à partir du moment ou ça se vend, et c'est justement bien là qu'elle est notre plus grande régression. Aucune autre espèce animale ne se comporte ainsi.

De vrais progrès ça existe, mais trop souvent le progrès c'est devenu un terme de marketing. un bon exemple que j'ai vu dernièrement c'est  L'EPR de Flamanville. Comme les centrales nucléaires n'ont plus trop la cote, pour le vendre on à ajouté "nouvelle génération" => progrès => vendu. Et pourtant c'est une ruine et une véritable escroquerie en soi ! Je ne sais pas comment ou pourrait évaluer le taux de progrès réel, mais il doit être bien faible en ce moment.

Des machines à fabriquer du fric et a bouffer le peu d'énergie qu'il nous reste ça oui c'est courant, de plus en plus même. De toute manière pour évaluer un progrès, il faudrait encore le mesurer sur le long terme et le long terme, ça n'est jamais et n'a jamais été le problème d'un élu, lui son maximum c'est 5 ans, ça c'est vraiment déjà un gros problème.

Oui oui, sauf que nombre de catastrophes ont déjà eu lieu, l'homme au sens large du terme en a toujours été le responsable, mais juste par son inaction face à ses maîtres, pensant confortablement, comme on leur avait enseigné, suggéré, inculqué, que ceux-ci ne leurs voulaient que du bien et que ceux-ci s'occupaient de régler les problèmes du monde,  priés qu'ils étaient de ce contenter de barboter dans la piscine, de surtout ne s'occuper de rien et surtout de les laisser faire.

Il existe des dictions qui furent justes un jour, mais qui n'ont plus de sens aujourd'hui.

"Il n'y a pas de problèmes, il n'y a que des solutions" en est un. Dans bon nombre de domaines, nous avons déjà, par notre simple inaction, laissé glisser les choses beaucoup trop loin, et nous sommes déjà dans une spirale infernale sans fin et nous avons déjà dépassé le point de non-retour.

Quand on en est à ce stade, on ne parle plus de positivisme et de négativisme, mais bien de réalisme et d'utopie.

Depuis quelques années certains, nombreux mêmes, dépensent un énergie folle afin que cet état de fait ne se perpétue et ne s'étende à l'ensemble de nos problèmes. Vous faites erreur si vous pensez que ceux-là sont négatifs. Peut-être les imaginez-vous ayant déjà préparé la corde pour se pendre? Non c'est tout le contraire, vous vous trompez, sans quoi ils se tairaient tout simplement. Ce sont au contraire des personnes qui gardent espoir, et qui pensent qu'il est encore temps d'agir, mais vite parce qu'ils ont conscience de la vitesse à laquelle se dégradent toute sorte de choses essentielles à la vie, pour autant que l'on se souvienne encore de ce que c'est que vivre.

Dans ce monde où on a fait de nous des êtres de plus en plus isolés, il est d'une importance capitale de conserver un endroit où il est possible d'observer qu'on est pas tout seul à penser qu'on est pas d'accord avec la pensée dominante, seul à penser que l'on est pas dupe, seul à penser que le monde que l'on nous présente dans les médias n'a plus grand chose à voir avec la réalité.

Bref, il faut arriver, à faire les bons diagnostiques, si un jour on veut espérer trouver quelques solutions. Pour cela il faut commencer par observer les choses et les accepter telles qu'elles sont, revenir dans la réalité, si possible massivement.

Ceci dit, la création de nouveaux sujets est disponible pour tous. Si des personnes ont envie d'aborder les belles choses de la vie, elles peuvent le faire. Mais il semble que les sujets sont bien difficiles à trouver non ?

Euh... tu m'envoies vers un site qui porte ne nom d'un livre qui est à vendre 25 euros et qui propose 200 bonnes idées/alternatives pour changer le monde. 

C’est le point de départ et l’objectif de ce livre : proposer un outil accessible, pratique, concret et rigoureux pour rompre avec le fatalisme ambiant et montrer que, dans tous les domaines (finance, économie, éducation, culture, démocratie, agriculture, etc.), des alternatives crédibles à la mondialisation capitaliste sont à notre portée.
Cet ouvrage s’adresse aux millions de personnes indignées par les injustices et les absurdités de ce monde. À celles et ceux qui veulent construire un autre modèle, fondé sur la satisfaction des droits humains fondamentaux, le respect de l’environnement et la construction d’une véritable démocratie.
L’Histoire a montré qu’il est vain d’attendre passivement que nos dirigeants servent les intérêts des populations. Ce ne sont pas le bon sens ou l’intérêt général qui mènent le monde, mais les rapports de force. Face à la puissance organisée des transnationales et de la finance, il est temps que les peuples s’organisent, prennent en main leur destin et, par l’action collective, relèvent le défi du changement.
Si ce livre réussit à éveiller l’envie d’apprendre, de débattre et de passer à l’action, il aura pleinement joué son rôle.

Dons, je n'ai pas bien compris pourquoi tu m'envoies vers ce site en fait...

D'accord, j'ai vu et j'ai cliqué, première bonne nouvelle "L’Autriche devient le premier pays européen à interdire totalement le glyphosate". Il n'y a pas besoin d'aller sur ce site, la plus part des grands journaux l'ont annoncé, dont "Le monde".

Cette mesure d’interdiction totale soumise par la gauche fait débat depuis plusieurs semaines en Autriche, ses opposants faisant valoir qu’elle n’est pas conforme avec la réglementation européenne puisque la licence d’utilisation du glyphosate dans l’UE, renouvelée en 2017 par l’exécutif européen, court jusqu’au 15 décembre 2022.

L'Autriche pourra danser sur sa tête, tout pays membre de l'UE est "prié" de se conformer à sa volonté. Ce ne sont pourtant pas les exemples qui manquent, ils se multiplient de semaines en semaines.

Cela fait 15 ans qu'on nous annonce l'interdiction du glyphosate, ce n'est pas encore suffisant pour comprendre qu'on joue avec nos pieds?

Et quand bien même, pour autant qu'en 2022 l'interdiction ne soit pas reportée une nième fois, ( «On ne peut pas dire qu'il n'y aura plus de glyphosate dans trois ans» : Macron trahit sa promesse ), je t'invite à regarder les reportages, il y en assez,  pour savoir ce qui se passe quand les pays même souverains et donc non tenus par les traités UE décident d'interdire le glyphosate.

Immédiatement un marché parallèle se crée et l'histoire continue.

Je regrette mais si tout cela est possible c'est juste parce que vous n'avez aucune conscience  de la puissance de ceux qui décident vraiment. Le problème c'est que cette puissance est directement proportionnelle à notre immense naïveté. A ce stade, j'en suis à me demander si c'est de la naïveté où si nous n'avons simplement pas le courage de voir les choses bien en face.

Pepone plutôt que de faire de la psychologie à deux balles et si vraiment tu crois à ce que tu dis, viens donc démontrer que j'ai tort. J'en serai vraiment ravi.

En attendant que tu y arrives, et si ça ne dérange personne, je vais continuer à ne pas faire semblant de croire aux fausses "bonnes nouvelles", parce que ça c'est ce que l'on fait depuis des dizaines d'années et manifestement, ça ne donne aucun résultat.

Donc un agriculteur sur deux est un fainéant et se suicide parce que c'est plus simple?  Je te suggère de changer de chaîne d'info parce que tu n'as pas les bonnes. 

Un moment donné, les corbeaux volent sur le dos pour ne pas voir la misère.

Je crois que c'est de Coluche. 

Pour un paysan, ses terres et sa ferme, c'est bien souvent toute sa vie, c'est ça qu'il perd vraiment quand tout s'arrête. Ce qui se passe c'est exactement le contraire de ce que tu racontes. Bien souvent ce qui les tue c'est de devoir se mettre aux normes, l'investissement obligatoire pour le plus grand bien des banques, dans le premier cas, ces normes qui autorisent des fermes de type "1000 vaches" ou tout est automatique et qui produisent de l'industriel, et qui excluent justement ceux qui avaient encore le courage de tout faire à la main pour produire quelque chose de bon et de sain.

Pour le grand bien des lobbys dans le second.