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Grosse nouveauté sur les routes de Belgique: «Tous les conducteurs devront leur céder le passage»

Une nouveauté va faire son apparition sur nos routes. Et elle doit être connue de tous.

Une étude concernant l’utilisation de feux de courtoisie par les pompiers volontaires a été lancée début avril, a annoncé l’institut Vias pour la sécurité routière mercredi. Ces pompiers utiliseront un gyrophare vert lors de leurs trajets vers la caserne à bord de leur voiture personnelle pour une intervention urgente, ce qui leur permettra d’être identifiables par les autres usagers de la route, qui devront leur céder le passage lorsque cela sera possible.

Une fois contactés pour une intervention, les pompiers volontaires, de garde à domicile, doivent rejoindre la caserne le plus rapidement possible. Lors de ces déplacements, ils conduisent leur propre véhicule et son soumis au code de la route. Un gyrophare leur permettrait dès lors de faire savoir qu’ils sont en chemin pour une urgence. La courtoisie des autres usagers à leur égard devrait alors théoriquement leur permettre d’arriver plus vite à destination.

L’étude a été lancée le 1er avril dans les zones de secours du Luxembourg, du Brabant wallon, de la Campine et de Flandre-Orientale. Au total, cinq volontaires par zone prennent part au projet pilote. Une autorisation fédérale spéciale a par ailleurs dû leur être délivrée, car l’utilisation d’un tel gyrophare est habituellement interdite dans la circulation. Une campagne ciblée est également menée auprès de la population des communes concernées pour expliquer la signification des gyrophares.

L’expérimentation est conduite en deux temps. Depuis le 1er avril, les participants roulent sans feux de courtoisie. Ensuite, à partir du 1er août et jusque fin novembre, ils rouleront avec un gyrophare vert, mis à disposition par Vias. En comparant ces deux situations, l’étude permettra de déterminer l’impact des nouveaux feux sur le sentiment de sécurité et le temps de trajet des pompiers volontaires vers leur caserne, ainsi que le respect des autres usagers de la route à leur égard.

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Réponses (6)
    • Gyrophares verts sur nos routes : soyez sympa, mais respectez le code !  

      high_d-20230518-GZK01Y.jpg?crop_x1=0.0036&crop_y1=0.0&crop_x2=0.9964&crop_y2=1.0034&widthPct=0.54070544&heightPct=0.2707899&type=jpg&id=d-20230518-GZK01Y&where=art&auth=a1f67TOUT NE SERA PERMIS À LEURS USAGERS.XPOLICE

      À PARTIR DU 1 ER AOÛT, LES POMPIERS VOLONTAIRES POURRONT SE MANIFESTER AVEC DES LUMIÈRES VERTES. MAIS CONTRAIREMENT AUX LUMIÈRES BLEUES, CES FEUX DE COURTOISIE ONT CERTAINES LIMITES.  

      Cet été, vous croiserez peut-être sur la route des voitures équipées d’un gyrophare vert. Au volant, non pas des policiers ou ambulanciers, mais des pompiers volontaires appelés d’urgence par la caserne. L’idée est de leur permettre de se déplacer plus rapidement pour mener à bien leurs missions. Mais attention : ce n’est pas parce que cette lumière verte a l’allure d’un gyrophare traditionnel qu’elle en a tous les pouvoirs.

      « Il doit permettre aux pompiers volontaires de se signaler », explique Benoît Godart, porte-parole de l’institut pour la sécurité routière Vias. « Mais il ne leur octroie aucune latitude par rapport au code de la route. » Pas question donc de dépasser les limitations de vitesse ou de griller un feu rouge avec.

      De même, les conducteurs qui le croisent ne doivent pas se mettre en infraction pour le laisser passer. « Si on a la priorité mais qu’un véhicule équipé d’un gyrophare vert arrive, on peut la lui céder », explique-t-il. « Mais le conducteur n’aura pas le droit de se mettre sur une piste cyclable pour libérer l’espace. » On peut donc plutôt parler de feux de courtoisie.

      20 pompiers volontaires répartis sur 4 zones de secours (Luxembourg, Brabant wallon, Campine et Flandre-Orientale) pourront user de ce nouvel outil dès le 1 er août et jusqu’à la fin du mois de novembre. À ce moment, une analyse sera effectuée pour éventuellement généraliser le dispositif à l’ensemble du territoire.

      Gain de temps

      « Depuis le 1 er avril, ces pompiers volontaires ont une boîte noire dans leur véhicule qui permet d’enregistrer leurs temps de conduite », détaille Benoît Godart. Les données seront donc compilées jusqu’à la fin juillet, soit durant 4 mois.

      « Une fois qu’ils utiliseront les gyrophares verts, les temps de conduite seront à nouveau enregistrés pendant 4 mois. Il faudra alors comparer les deux compilations », poursuit-il. « Si on voit que les temps de parcours ont diminué, que les autres usagers ont fait preuve davantage de courtoisie et que les pompiers se sentent davantage en sécurité, tous auront la possibilité d’utiliser ce gyrophare vert. »

      • Oui et à partir du mois de juin si tu as bu 5 verres. Supposons tu bois 3 verres d'eau et 2 bières et bien c'est trop où j'exagère... on te retire immédiatement ton permis, mais on a pas dit jusqu'à quand..

        • Je ne sais pas si c'est une bonne idée. Imaginons des malfrats qui viennent de commettre un méfait... Si il suffit de prendre la précaution de se procurer un gyrophare avant pour que tout le monde leur ouvre la route... ça ne va pas le faire.

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          • N'importe qui pourra en voler un... Mais va-t-on faire comme dans le film taxi....pourquoi pas? C'est bien mais arriveront ils plus vite avec nos routes si bien entretenues....On va bientôt mettre un gyrophare pour ceux dont les parents sont en retard pour conduire leurs enfants etc...Messieurs les ministres vous avez oublié votre gyrophare 😀

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            • Ah oui, les ministres n'ont pas encore pensé au gyrophare, ça ne va certainement pas tarder... Mais quand même, je sais c'est en France, mais 15000 pompiers attendent toujours d'être réintégrés et n'oublions pas que quand ils en ont eu besoin, ils ont du les faire venir de l'étranger !

              Alors effectivement, si on les fait venir de Pologne, le gyrophare est une bonne idée...

              Quel monde insensé !

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            • Un gyrophare vert pour les pompiers volontaires : « Oui, mais bien encadré ! »  

              high_d-20230529-GZQNDP.jpg?crop_x1=0.3015&crop_y1=0.0423&crop_x2=0.9725&crop_y2=0.8212&widthPct=0.3554655&heightPct=0.20200662&type=jpg&id=d-20230529-GZQNDP&where=art&auth=a508bLe capitaine Thomas De Paepe.David Claes

              Le capitaine Thomas De Paepe, chef de la caserne de Soignies,  est plutôt favorable au projet de « feux de courtoisie » pour   les pompiers volontaires, mais dans certaines limites bien précises. 

              En matière d’intervention des pompiers, le gain de temps est un facteur de survie pour les victimes.

              Une étude concernant l’utilisation de feux de courtoisie par les pompiers volontaires a été lancée début avril, a annoncé l’institut Vias pour la sécurité routière. Ces pompiers utiliseront un gyrophare vert lors de leurs trajets vers la caserne à bord de leur voiture personnelle pour une intervention urgente, ce qui leur permettra d’être identifiables par les autres usagers de la route, qui devront leur céder par courtoisie le passage lorsque cela sera possible.

              Conduisant leur propre véhicule, ils resteront soumis au code de la route.

              Dix minutes à peine

              « Les pompiers volontaires se rendent disponibles pour le service de rappel, ils doivent arriver dans les dix minutes au poste », explique le capitaine Thomas De Paepe. « D’où l’avantage d’avoir des casernes proches des centres-villes pour augmenter le vivier des volontaires. D’un autre côté, ils sont tributaires de la congestion des heures de pointes, des rentrées et sorties de classe... »

              Quant au gyrophare de courtoisie, « Il permettrait de se signaler plus efficacement en effet. Pour le moment, je constate que des pompiers volontaires utilisent leurs quatre feux de détresse pour se signaler, mais ce n’est pas réglementaire, ce type de message n’est pas nécessairement compris par les autres usagers de la route, et au contraire cela met une certaine pression dans la circulation, avec à la clef sans doute de l’incompréhension. Toutefois, à mon sens, si l’utilisation de ce gyrophare vert est acceptée, il devrait faire l’objet d’une large campagne de communication »

              Message clair et univoque

              Il faut réglementairement six pompiers pour un départ camion : « Nous devons tabler sur une marge de sécurité, et dès lors en appeler sept ou huit au cas où l’un ou l’autre pompier serait bloqué dans la circulation. S’ils arrivent tous les huit, les deux supplémentaires restent alors casernés, prêts à monter en puissance sur une intervention »

              Le temps d’intervention et la rapidité à se rendre à la caserne sont primordiaux, on l’aura compris, d’où l’intérêt d’un gyrophare attestant de ce besoin.

              « Mais attention, il ne devra pas être considéré comme un passe-droit, il faut aussi éviter tout abus, il n’est pas question de brûler un feu rouge pour autant. Notre métier est de sauver des vies, pas d’en mettre d’autres en danger. Il faut donc que ce système soit bien encadré, mais comment constater d’éventuels abus ? Il faudra bien sensibiliser les utilisateurs de ce gyrophare, ainsi que les autres usagers de la route », conclut le capitaine de la caserne de Soignies.

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