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Ne dites plus "père-mère" mais dites «parent 1» et «parent 2»

Depuis des années, j'ai souvent dit qu'on cherchait à détruire l'identité des hommes et des femmes dans le but d'obtenir des individus interchangeables et isolés afin d'augmenter leurs capacités de consommateurs pour le plus grand plaisir des néos libéraux qui dirigent le monde aujourd'hui, théorie que l'on pourrait juger de complotiste, je le sais.

Pourtant, cela n'en fini plus, après s'en être pris aux nations, après avoir prôné  le multiculturalisme à outrance au point qu'il ne soit plus possible de le critiquer, après s'en être pris à l'homme et à la femme et à leur rôle respectif, on tente maintenant de démonter le rôle des parents et de l'uniformiser.

Si j'y vois derrière tout cela la loi et la main du "marché", c'est parce que j'observe où se passe les plus grands changements qui vont dans ce sens, qui accélère et qui freine.

En France, une vive polémique avait éclaté en février quand les formulaires scolaires avaient été modifiés afin de mentionner les termes «parent 1» et «parent 2» dans le cadre du projet de loi sur «l'école de la confiance». «Cet amendement vise à ancrer dans la législation la diversité familiale des enfants dans les formulaires administratifs soumis à l’école», avait expliqué la député La République en marche (LREM) Valérie Petit, à l'origine du texte.

La France, depuis l'arrivée de Macron et de son parti poursuit et accélère cette déconstruction, après la pma et la gpa, père et mère deviennent des termes gênants. C'est bien un parti qui en même tant nous dit qu'il serait bon que tous les enfants deviennent milliardaires et qui est en marche à pas pressés vers la privatisation des services publiques et vers la suppression de la sécurité sociale tout en étant on ne peut plus pro-européiste, cela coule de source.

Par contre, des opposants à cette destruction se distinguent, comme Poutine où Salvini qui début avril et par décret à rétabli les bons termes "père et mère" disparus depuis 2015, sont présentés comme des fascistes et des dictateurs, moyen facile de discréditer leur discours qui sort de la norme et d'éviter tout débat sur ces questions. Curieusement, des gens comme ça défendent la nation et n'aiment pas du tout cette Europe là.

On la voit bien la loi du marché là, en attendant, pauvres enfants !

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Réponses (4)
    • Commentaire par Ancien Membre est caché.
      • Tout est dit. Nous vivons une époque décadente.

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        • Selon moi, la décadence réside plutôt dans la possibilité de nier sa parentalité ainsi que dans les difficultés et le temps nécessaire pour la prouver. Seul doit compter de droit de l'enfant de savoir qui sont ses géniteurs. 

          • Il semble que les droits de l'enfant ne soient plus trop au programme depuis quelques temps...

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