Commentaire pour 'La jalousie - défaut ou maladie'
  • Et bien le bourgmestre commet un abus de langage, la langue française est précise, on ne devrait pas employer un pronom possessif pour désigner quelque chose qui ne nous appartient pas car il est fait pour ça. Sinon, on va en arriver à ne plus être sûr de rien. Dis ta voiture, tu es bien certain que c'est la tienne ?

    Après justement le problème c'est la marge, il ne faut pas confondre une jalousie saine et naturelle, comme indiqué dans la définition, et une jalousie maladive. J'ai connu ça, quand je rentrais du travail, et que je voulais lire le programme télé, le télémoustique plus précisément, même pas le ciné-revue, toutes les pages qui contenaient une femme un peu trop jolie avait été soigneusement découpée, et j'en passe, c"était infernal, pour moi, pour elle, d'ailleurs après 8 ans, je l'ai quittée et quelques années plus tard elle s'est suicidée, bien qu'elle soit suivie. Mais même dans ce cas là, j'ai une part de responsabilité et son comportement découlait du mien, tout simplement parce que je suis rentré dans son "jeu", et que je n'aurais jamais du, mais n'étant pas psy... Soit.

    Ceci pour dire que je comprends ce que tu expliques, mais il me semble que cette expérience t'a fait basculer dans l'extrême quand tu parles de n'appartenir qu'à soi-même. Ce sont des nouvelles valeurs véhiculées par le néo-féminisme, développement personnel et tout le package qui va avec et blablabla, ce qui nous a mené là où l'on est, c'est à dire à la destruction du couple, et même plus largement de la famille, ce qui fait les affaires du grand capital, mais pas les miennes et au final celle de peu de gens.

    Du coup, on en arrive à une situation où les gens se permettent absolument n'importe quoi, regarde simplement le paquet de gens mariés qu'il y a ici, je suis convaincu que 95% de ceux-là s'en sortiront en disant à leur femme qu'elle est jalouse. La phrase qui suit, généralement, c'est "Est-ce que je suis jaloux moi ?".

    Donc, moi je dis au contraire, qu'appartenir à quelqu'un ne me pose aucun problème. Cela ne signifie en rien que je ne vais pas garder mon caractère et ma personnalité, où encore que l'on fera de moi n'importe quoi, en revanche je me donne avec certains droits. Je considère qu'à partir du moment où je suis en couple, marié ou pas, ça ne change rien à part devant un notaire, implicitement je passe un contrat, j'ai des comptes à rendre, je ne fais plus tout ce qu'il me plait. Je ne suis volontairement plus autonome et émancipé, ça c'est ce que je suis en tant que célibataire. Si je ne me sens pas capable de le faire, alors j'en reste au stade de l'amitié.

    Bref comme d'habitude je nage à contre-courant, ça fait mal au bras, mais je reste convaincu que c'est l'unique façon de redonner au couple la valeur qu'il avait avant la "grande séparation", il faut bien appeler ça comme ça vu l'ampleur de la catastrophe.