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La jalousie - défaut ou maladie

La jalousie est un sentiment qui survient généralement lorsque nous nous sentons menacés de perdre quelque chose ou quelqu'un qui nous est très cher. Parfois, la vie amoureuse peut se transformer en véritable cauchemar. La cause : la jalousie. Je connais une femme de 80 ans , son mari à 73 ans.Pendant la nuit elle est allé voir dans le GSM de son mari, elle a vu un numéro qu'elle ne connaissait pas. Elle a téléphoné à 3h du matin et c'est un monsieur qui lui a répondu. Le matin, ce monsieur a sonné et a dit à son copain pourquoi ta femme m'a téléphoné la nuit. Ce monsieur avait changer de numéro. Il s'est expliqué avec la femme. Jalouse, elle s'est disputée avec son mari car il lui avait pas dit pour le changement de numéro. Pourquoi certain hommes comme femmes ont le besoin de regarder dans le téléphone.  On dit souvent ceux qui ne  sont pas jaloux de ce qu'il aime, c'est qu'il ne l'aime pas... Pour vous la jalousie est un défaut ou une maladie ? Je comprend pas que de plus en plus même des jeunes qui se mettent en ménage deviennent de plus en plus jaloux et se mettent à surveiller tout. C'est plus cela un ménage...

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Réponses (14)
    • Suis pas d'accord avec toi Red, c'est davantage une conséquence qu'un trait de caractère. La confiance n'est pas non plus un trait de caractère, c'est aussi une conséquence et comme pour la jalousie, elle résulte du essentiellement du comportement de l'autre.

      Je pense que les deux sont liés, c'est compliqué de ne pas être jaloux sans confiance, et inversement, il n'y a pas de raison d'être jaloux si la confiance est là. Le problème c'est que la confiance ne tombe pas du ciel, elle se construit et on la perd plus vite qu'on ne la gagne.

      Donc fleurbleue20 il faudrait savoir comment se comporte le mari de ton amie car à mon avis, si elle est aller fouiller dans le GSM c'est qu'elle se posait des questions et qu'elle avait des doutes. Un simple manque d'attention vis à vis d'elle peut suffire.

      Si j'étais à la place de son mari, je chercherais à comprendre ce que j'ai fait ou ce que je n'ai pas fait pour qu'elle doute subitement de moi.

      • LE mari est cocu car en plus de cela sa femme le trompe. Plus elle vieillit plus elle est jalouse.S'il reste ensemble c'est parce qu'ils ont  conclu un pacte que je connais pas. Je dirais le mari n'est pas sans le sou......Puis comme je la connais elle sait bien s'y prendre avec son mari comme avec les autres et il l'a appris ....

        • Je suis d'accord car si une relation quelle qu'elle soit est limpide, la confiance ne saurait que s'installer !

          Le dialogue est important et perso, si je n'ai pas de questions à me poser, pas de doute et que je n'ai pas l'occasion de me faire des films (comme beaucoup d'hommes aiment dire pour se déculpabiliser), je ne vois pas pour quelles raisons je serait jalouse.

          Par contre si je me demande où il est ou si j'apprends qu'il à vu une ex, une amie ou une connaissance sans m'en parler.. je me dirai; "mais pourquoi ne m'a-t-il rien dit si il n'a rien à me cacher ??"

          Ce n'est qu'un exemple parmi d'autres mais en général, si je me sens en terrain de confiance mutuel.. je me sens bien donc.. pas de jalousie. 

          Je déteste sans cesse poser des questions, j'aime que ça vienne aussi de l'autre, qu'il me rassure en me montrant qu'il est clair comme de l'eau de roche avec moi sinon.. c'est mort ! Et une fois que mes doutes s'installent, jamais de marche arrière, la confiance n'aura jamais une place sur le podium !

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          • C'est vrai aussi qu'on peut aller fouiller dans le GSM de l'autre pour y trouver une preuve dans le but de demander le divorce au tort de l'autre et à partir de là, demander une pension alimentaire. Je ne dis pas que c'est son cas, mais j'ai connus une histoire dans ce genre. Mais là alors on est dans le calcul pas dans la jalousie et c'est bien pire.

          • La jalousie est un comportement visant à contrôler l'autre, à ne plus le considérer comme une personne qui n'appartient qu'à elle-même, mais comme sa propriété.

            Le mariage, par contre, est une forme de contrat ou de promesse (dans les deux sens, ce que certain(e) oublient parfois), ce qui fausse cette relation entre personnes autonomes et émancipées.

            • Donc, tu n'utilises jamais une expression telle que "mon épouse", "ma compagne"? Tu dis :"Ce soir je vais au cinéma avec une compagne."? et elle le prend bien ta la compagne ?

              Deux amis sont autonomes et émancipés l'un de l'autre, si ça doit être le cas dans un couple, alors quelle est donc la différence entre l'amour et l'amitié ? Que veut dire couple ?

              La jalousie est d'abord un sentiment, une émotion, ce n'est pas moi qui le dit, c'est Wikipédia.

              La jalousie est une émotion secondaire qui représente des pensées et sentiments d'insécurité, de peur et d'anxiété concernant la perte anticipée ou pas d'un statut, d'un objet ou d'un lien affectif ayant une importante valeur personnelle.

              Qu'est-ce que tu rejettes dans cette définition ?

              Arrêtons de faire comme si ça n'était pas un sentiment naturel, ma chienne est jalouse, mais pas de tous, seulement d'un de mes fils, celui qui est plus démonstratif. Quand il me fait un bisou elle aboie, un bisou = un aboiement, c'est tout.

              Donc ma chienne veut me contrôler ? Elle écoute pourtant au doigt et à l'oeil, c'est moi qui la contrôle. Si je me souviens bien c'est moi qui suis allé au dressage avec elle et non l'inverse.

              • La définition citée est correcte selon moi. Mais de là à vouloir contrôler systématiquement son partenaire, il y a de la marge.

                J'ai été marié (il y a longtemps) avec une femme qui savait (ou croyait savoir) exactement combien de sous il me restait dans mon portefeuille et qui téléphonait déjà à la gendarmerie quand j'allais rentrer une heure plus tard en raison d'une réunion nettement plus longue que prévue, dans un bâtiment où le téléphone n'était pas accessible (bureaux fermés, le téléphone portable serait inventé dix ou quinze ans plus tard). Les policiers lui ont ri au nez, ils ont bien fait. On peut donc dire que là, c'était soit maladif soit un défaut.

                Le possessif dans les exemples que tu donnes, est grammatical. Un bourgmestre peut dire "ma commune" sans qu'il la considère comme sa propriété. L'adjectif possessif indique plutôt l'existence d'une relation, d'un lien.

                • Dis ta femme c'était :

                  Elie Kakou - Madame Sarfati : allô la police ? Mon mari est en retard de 10 minutes.....😅

                  https://www.youtube.com/watch?v=yersYWLfheI

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                  • Et bien le bourgmestre commet un abus de langage, la langue française est précise, on ne devrait pas employer un pronom possessif pour désigner quelque chose qui ne nous appartient pas car il est fait pour ça. Sinon, on va en arriver à ne plus être sûr de rien. Dis ta voiture, tu es bien certain que c'est la tienne ?

                    Après justement le problème c'est la marge, il ne faut pas confondre une jalousie saine et naturelle, comme indiqué dans la définition, et une jalousie maladive. J'ai connu ça, quand je rentrais du travail, et que je voulais lire le programme télé, le télémoustique plus précisément, même pas le ciné-revue, toutes les pages qui contenaient une femme un peu trop jolie avait été soigneusement découpée, et j'en passe, c"était infernal, pour moi, pour elle, d'ailleurs après 8 ans, je l'ai quittée et quelques années plus tard elle s'est suicidée, bien qu'elle soit suivie. Mais même dans ce cas là, j'ai une part de responsabilité et son comportement découlait du mien, tout simplement parce que je suis rentré dans son "jeu", et que je n'aurais jamais du, mais n'étant pas psy... Soit.

                    Ceci pour dire que je comprends ce que tu expliques, mais il me semble que cette expérience t'a fait basculer dans l'extrême quand tu parles de n'appartenir qu'à soi-même. Ce sont des nouvelles valeurs véhiculées par le néo-féminisme, développement personnel et tout le package qui va avec et blablabla, ce qui nous a mené là où l'on est, c'est à dire à la destruction du couple, et même plus largement de la famille, ce qui fait les affaires du grand capital, mais pas les miennes et au final celle de peu de gens.

                    Du coup, on en arrive à une situation où les gens se permettent absolument n'importe quoi, regarde simplement le paquet de gens mariés qu'il y a ici, je suis convaincu que 95% de ceux-là s'en sortiront en disant à leur femme qu'elle est jalouse. La phrase qui suit, généralement, c'est "Est-ce que je suis jaloux moi ?".

                    Donc, moi je dis au contraire, qu'appartenir à quelqu'un ne me pose aucun problème. Cela ne signifie en rien que je ne vais pas garder mon caractère et ma personnalité, où encore que l'on fera de moi n'importe quoi, en revanche je me donne avec certains droits. Je considère qu'à partir du moment où je suis en couple, marié ou pas, ça ne change rien à part devant un notaire, implicitement je passe un contrat, j'ai des comptes à rendre, je ne fais plus tout ce qu'il me plait. Je ne suis volontairement plus autonome et émancipé, ça c'est ce que je suis en tant que célibataire. Si je ne me sens pas capable de le faire, alors j'en reste au stade de l'amitié.

                    Bref comme d'habitude je nage à contre-courant, ça fait mal au bras, mais je reste convaincu que c'est l'unique façon de redonner au couple la valeur qu'il avait avant la "grande séparation", il faut bien appeler ça comme ça vu l'ampleur de la catastrophe.

                    • Je ne suis absolument pas féministe mais je ne suis pas soumise non plus. J'ai simplement conscience que les 2 sexes (pour ma part et c'est mon choix, mon expérience) forment un ensemble, un tout, ils sont complémentaires et solidaires dans la mesure du possible.

                      Et oui, je n'ai aucun souci quand un homme avec qui je suis en couple dise que je suis SA femme ou SA compagne. J'en suis plutôt fière je dois dire et ça me plaît assez car je ne ressens pas cela comme un acte ou comportement possessif mais plutôt comme un signe d'affection et d'amour que le mâle offre et montre à la femelle.

                      La plupart des féministes nient cette façon d'agir mais elles nient ce qui les arrange.. elles veulent bien le mâle pour sortir les poubelles et faire des travaux lourds (entre autres) quand elles ne sont pas en train de militer ! Elles ne sont pas toutes pareilles, certes.

                      Le souci est que la vie actuelle nous berce et nous pousse dans ce sens mais pourtant, il est tellement bon d'appartenir à quelqu'un si on se sent en sécurité. Le tout est la façon dont un homme dit "tu es à moi" et la façon dont il le montre.. là est la nuance.

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                    • Le soi-disant abus de langage est généralisé: ma classe, mon école, ma ville, mon quartier, mon garagiste, mon médecin, mon pays et j'en passe.

                      Tu n'es pas psy et même si tu l'étais, tu ne serais pas responsable, sauf si tu l'avais frappée, empoisonnée, poussé d'une falaise ou harcelée à mort.

                      J'ai aussi cru qu'il suffirait de faire des efforts pour que tout aille. Mais si quelqu'un ne veut pas ou veut autrement, on n'a aucun pouvoir pour y changer quelque chose, même si, pendant un certain temps on essaie: discussion, gentillesses, acceptation, l'une ou l'autre stratégie. Une personne toxique est... toxique.

                      La théorie de l'autonomie ne date pas du néo-féminisme, mais plutôt de la psychanalyse qui s'est développée autour de l'Ecole de Francfort et la "Théorie critique", notamment par Erich Fromm, mais aussi Bettelheim, vers le milieu du siècle dernier.

                      On peut être avec quelqu'un, on peut être proche (j'ai heureusement aussi cette expérience particulièrement heureuse à laquelle le décès a mis fin beaucoup trop tôt), mais jamais la propriété de quelqu'un.

                      • Behhh...oui c'est vrai qu'il y en a beaucoup, mais reconnait qu'on parle de plus en plus mal, la grammaire est l'ensemble des éléments constitutifs d'une langue, et le pronom possessif comme son nom l'indique...

                        En grammaire française, le pronom possessif est une sous-catégorie de pronom ayant la particularité d'être doublement représentant : en effet, d'une part, il renvoie à un objet possédé, d'autre part, il renvoie à un possesseur.

                        Possédé ou possesseur, il n'y a pas le choix, c'est pas moi qui le dit. Mais bon ce n'est pas le problème, ça ne dérange absolument personne, excepté quand on parle de couple, et ça c'est "récent" et ça n'est pas du tout par hasard.

                        Je n'ai pas dit que ça datait de, mais que ça avait été véhiculé-propagandé par le néo-féminisme et la majorité des médias qui les soutiennent, puisqu'ils soutiennent le grand capitalisme ( qui les possède :-) )

                        Comme dit café, et je trouve qu'elle a bien raison, c'est juste quand ça ne va pas dans le sens de leur idéologie, parce qu'appartenir à un patron, un autre exemple, ça ne les dérangent pas du tout, c'est même plutôt devenu une fierté et encore mieux, je n'invente rien, elles le revendiquent, un épanouissement, ce qui est vraiment un comble,  le patron, étant généralement est un homme,  qui lui,  a un réel pouvoir sur ses employé(e)s. - - etc... ne sont pas des affaires d'hommes, mais de pouvoir, ce n'est pas un avis, c'est un fait.

                        Après, plus généralement, tu me fais quand même rire quand tu parles d'autonomie... il ne faudrait pas appartenir à son conjoint, mais à côté de ça le monde entier s'est vu privé de son nez et de sa bouche tout en étant privé de sortie... une bonne grosse moitié du monde à obéit sans se poser la moindre question, celles dont je parlais plus haut en premier.

                        Ceci pour dire qu'il y a un monde entre ce que l'on croit penser et ce qui entre dans nos têtes à grands coups de matraquage médiatique. Il est devenu simple de nous faire croire que nous pensons sincèrement quelque chose par nous mêmes quand ça n'est pas le cas, aussi malin que l'on soit.

                      • La langue n'est toujours qu'une tentative d'approche plus ou moins réussie de la réalité. La grammaire en est une base formelle. Elle n'est heureusement pas le dictât de la réalité. Ou sinon, quelle autre expression employer pour dire que "ma" copine et "mon" ami ne sont pas ma propriété?

                        D'une certaine manière, tout est dans tout, J'en conviens, mais j'ai difficile à suivre la mise en relation des différents exemples évoqués, sauf pour confirmer que le monde est plein de contradictions. 

                        • Si tu veux vraiment exclure toute notion d'appartenance il y a ce qu'il faut dans le vocabulaire. La commune dans laquelle je vis, le patron pour lequel je bosse, la femme avec qui je partage ma vie. 

                          Ben c'est surtout que le vocabulaire s'appauvrit. Je ne sais pas si tu as remarqué ça, mais moi ça me choque. "Ils avaient pas compris" est de plus en plus utilisé. On fait l'économie du n', phonétiquement ça donne "ils z'avaient pas compris". Je ne sais plus comment on appel le n', n'est-ce  pas un adverbe de négation ? Mais ce que je sais, c'est qu'il était utile pour la cohérence de la phrase. "Avoir pas", ça devient loufoque et contradictoire. Tu z'as compris ? :-))

                          Souvent je passe mon temps à regarder les archives INA. Il n'y a pas si longtemps que ça, dans les années 70 on parlait bien plus précisément et plus clairement, les gosses de cette époque là auraient donné des leçons aux adultes d'aujourd'hui.

                          Mais revenons sur le sujet. Il y a bien des choses auxquels tu appartiens, et dont tu ne peux t'échapper d'ailleurs, par exemple à l'espèce humaine.  Ce que je voulais dire moi, c'est que si ça ne soulève un débat, qu'en ce qui concerne le couple, c'est que c'est voulu. Il reste des couples qui ont 50, 60 ans de vie commune. demande-leur s'ils n'ont pas le sentiment de s'appartenir. et si ça les choque et même si pour en arriver là, ils n'ont jamais été jaloux... Je crois que tu connais la réponse aussi bien que moi.

                          Aujourd'hui quand on parle du couple, on ne parle plus qu'émancipation, de chacun chez soi, de ne plus avoir "besoin de", je l'ai dit, c'est tout le package qui va avec. En quoi est-ce alors étonnant que 3 ans de vie commune deviennent un véritable exploit ?

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