Commentaire pour 'La jalousie - défaut ou maladie'
  • Le soi-disant abus de langage est généralisé: ma classe, mon école, ma ville, mon quartier, mon garagiste, mon médecin, mon pays et j'en passe.

    Tu n'es pas psy et même si tu l'étais, tu ne serais pas responsable, sauf si tu l'avais frappée, empoisonnée, poussé d'une falaise ou harcelée à mort.

    J'ai aussi cru qu'il suffirait de faire des efforts pour que tout aille. Mais si quelqu'un ne veut pas ou veut autrement, on n'a aucun pouvoir pour y changer quelque chose, même si, pendant un certain temps on essaie: discussion, gentillesses, acceptation, l'une ou l'autre stratégie. Une personne toxique est... toxique.

    La théorie de l'autonomie ne date pas du néo-féminisme, mais plutôt de la psychanalyse qui s'est développée autour de l'Ecole de Francfort et la "Théorie critique", notamment par Erich Fromm, mais aussi Bettelheim, vers le milieu du siècle dernier.

    On peut être avec quelqu'un, on peut être proche (j'ai heureusement aussi cette expérience particulièrement heureuse à laquelle le décès a mis fin beaucoup trop tôt), mais jamais la propriété de quelqu'un.

    • Behhh...oui c'est vrai qu'il y en a beaucoup, mais reconnait qu'on parle de plus en plus mal, la grammaire est l'ensemble des éléments constitutifs d'une langue, et le pronom possessif comme son nom l'indique...

      En grammaire française, le pronom possessif est une sous-catégorie de pronom ayant la particularité d'être doublement représentant : en effet, d'une part, il renvoie à un objet possédé, d'autre part, il renvoie à un possesseur.

      Possédé ou possesseur, il n'y a pas le choix, c'est pas moi qui le dit. Mais bon ce n'est pas le problème, ça ne dérange absolument personne, excepté quand on parle de couple, et ça c'est "récent" et ça n'est pas du tout par hasard.

      Je n'ai pas dit que ça datait de, mais que ça avait été véhiculé-propagandé par le néo-féminisme et la majorité des médias qui les soutiennent, puisqu'ils soutiennent le grand capitalisme ( qui les possède :-) )

      Comme dit café, et je trouve qu'elle a bien raison, c'est juste quand ça ne va pas dans le sens de leur idéologie, parce qu'appartenir à un patron, un autre exemple, ça ne les dérangent pas du tout, c'est même plutôt devenu une fierté et encore mieux, je n'invente rien, elles le revendiquent, un épanouissement, ce qui est vraiment un comble,  le patron, étant généralement est un homme,  qui lui,  a un réel pouvoir sur ses employé(e)s. - - etc... ne sont pas des affaires d'hommes, mais de pouvoir, ce n'est pas un avis, c'est un fait.

      Après, plus généralement, tu me fais quand même rire quand tu parles d'autonomie... il ne faudrait pas appartenir à son conjoint, mais à côté de ça le monde entier s'est vu privé de son nez et de sa bouche tout en étant privé de sortie... une bonne grosse moitié du monde à obéit sans se poser la moindre question, celles dont je parlais plus haut en premier.

      Ceci pour dire qu'il y a un monde entre ce que l'on croit penser et ce qui entre dans nos têtes à grands coups de matraquage médiatique. Il est devenu simple de nous faire croire que nous pensons sincèrement quelque chose par nous mêmes quand ça n'est pas le cas, aussi malin que l'on soit.