Commentaire pour 'Soutenez les petits éditeurs, la culture a besoin de vous !'
  • Si un éditeur vend,  l'auteur touche des droits sur ses livres, c'est du win-win. Maintenant, faut pas non plus oublier qu'un éditeur (je parle d'un vrai, pas d'un prestataire de service qui te fera payer souvent entre 1500 et 2000 euros  pour te publier, ou qui t'impose l'achat d'un nombre X de ton propre livre, ou chez qui le contrat stipule, souvent écrit tout petit, que les droits d'auteurs ne sont dus qu'à partir de 500 exemplaires) investit de sa poche parce qu'il croit en ce qu'il publie, parfois ça donne bien,  parfois, c'est le flop. J'imagine que tu as tenté d'être publié, alors soit ton ou tes manuscrits ont été refusés (la raison importe  peu), soit tu as eu affaire à l'un des prestataires cités plus haut. Mon éditeur (mais ça vaut pour pas mal d'autres que je connais, est (en temps normal)) présent dans une flopée de salons littéraires ou événement dédiés, en Belgique comme en France, on retrouve nos livre en librairie et à la Fnac. On peut choisir de publier en Licence Common, mais ça donne peu de visibilité, j'ai choisi l'édition, après tout, le but d'un auteur n'est-il pas d'être lu ? Et si argent à la clef il y a, c'est le petit plus. Pour en revenir aux prix, ce sont effectivement des arguments de vente, argument qui impactent fortement (quoi que temporairement) les chiffres de vente d'un auteur. 

    • Je ne me fais aucune illusion et sur aucun éditeur. Ca deviendra et ça devient comme les fermiers dont on a parlé dans un autre forum. Les gros boufferont les petits, et quand bien même un petit veut survivre, soit il produit de la m... soit il s'étouffe. En licence libre, évidemment, tu ne peux pas savoir si tu es lu. Mais mes coordonnées de contact figurent dans ma prose. J'ai eu quelques rares retours, mais il faut malheureusement s'en contenter. La différence aussi, c'est que je cible les autodidactes qui ont besoin de tuyaux (et comme je passe beaucoup par ces chemins-là, ce ne sont pas des tuyaux dont on a besoin par moment, mais des grandes orgues complètes :D). L'argent, il ne faut pas cracher dessus, ça va et ça vient, parfois c'est bon et parfois c'est galère, mais de là à soutenir des éditeurs.... Je persiste et je signe. Rien n'encouragera plus la conception et la rédaction d'ouvrages de qualité. Et comme dans tout système qui s'époumone et dont le pouvoir veut garder le contrôle, c'est d'abord et avant tout dans ce secteur qu'on tapera. Il est plus facile de garder des moutons, intellectuellement parlant, que des sangliers...