Le problème c'est que si quelqu'un nous avait raconté il y trois ans ce que nous vivons depuis mars 2020, je ne parle pas du virus en lui même, ça c'était plausible, mais bien de toutes les incohérences qui tournent autour, nous l'aurions traité de fou, ou de complotiste, ce qui revient au même en fait. Et pourtant, c'est arrivé.

Pour ne prendre qu'un petit détail... Si tu m'avais raconté que nous connaîtrions un "couvre-feu" à cause d'un petit virus, je t'aurais probablement répondu que tu racontais n'importe quoi. Remarque que même dans le cas d'un gros virus bien méchant, le "couvre-feu"... ça reste quand même insensé.

Si tu m'avais raconté que bientôt l'on "forcerait" le monde à s'injecter un produit expérimental, je t'aurais probablement répondu la même chose...

La liste est vraiment longue maintenant et il semblerait qu'on l'allonge encore et encore. Bon, alors qu'est-ce qu'un complotiste après tout ça ?

On peut être sceptique par rapport à certaines infirmations, c'est à dire ne pas les nier, ne pas les affirmer, les ranger dans un coin de sa tête et attendre que d'autres éléments viennent les corroborer, ou pas.

C'est ce que font la plupart des gens qu'on appelle aujourd'hui des complotistes, ce sont des sceptiques, mais ce qualificatif ne convient pas pour discréditer quelqu'un, une information, une idée, un doute. Dans le mot "sceptique" il y a une part d'intelligence, de précaution, et puis c'est un mot qui existe depuis longtemps, il n'y aurait pas l'effet "nouveau phénomène" et puis la science entière fonctionne par scepticisme, ça ne convient pas du tout pour l'usage que l'on veut en faire. On ne peut pas clore un débat en accusant quelqu'un d'être sceptique. Par contre, avec le complotisme tout fonctionne parfaitement.