Commentaire pour 'Petite musique de guerre mondiale'
  • La communication guerrière de Paris à l'égard de la Russie ayant rencontré l'hostilité de tous ses alliés, à l'exclusion d'un timide soutien de l' et de l'Angleterre, les autorités ont mangé leur chapeau, se ridiculisant devant le monde entier et perdant toujours plus de leur faible crédibilité.

    La Finlande et l'Italie ont tenu à s'ajouter à la liste des pays et organisations hostiles (Slovaquie, Norvège, Suède, Tchéquie, Hongrie, Allemagne et l'OTAN) à l'idée de l'Angleterre, soutenue avec enthousiasme par la France, consistant à déployer des troupes contre la Russie en région ukrainienne.

    Nous avons pu, à cette occasion, voir le peu de cohérence dans la politique européenne, lorsque l'Allemagne a parlé au nom de tous les pays européens et de l'OTAN, affirmant deux fois qu'il était hors de question qu'un soldat des pays de l'UE ou de l'OTAN ne soit engagé officiellement contre la Russie en région ukrainienne.

    Il conviendrait que ces pays s'entendent avant de parler, pour éviter une cacophonie digne d'un café du commerce.

    Le MAE russe Sergueï Lavrov a d'ailleurs rétorqué "ne pas attribuer une importance particulière aux conférences parisiennes, leur objectif étant de compenser la forte baisse d'attention et la forte réduction des opportunités financières pour soutenir le régime Zelensky. Les Français et leur dirigeant sont très désireux d'organiser diverses manifestations d'opinion, sans vraiment se soucier de savoir si quelque chose se passera après cela ou non". 

    🔺 La chaîne médiatique de l'armée russe explique, citant de nouveaux propos du régime français : "la France a décidé de faire marche arrière et a déclaré que la présence de militaires occidentaux en Ukraine doit être considérée comme une non participation au conflit. Les nouvelles actions de soutien aux forces ukrainiennes doivent répondre à des demandes spécifiques, notamment au déminage, à la sphère cyber, au développement de la production d’armes en Ukraine. Certaines de ces actions nécessitent une présence de militaires français sur le territoire ukrainien et il est demandé à ce que cette présence ne soit pas considérée comme une complicité dans le conflit. Toutefois, rien n’est à exclure aujourd’hui, telle est la position du dirigeant français".

    Ils ont une curieuse conception de la "non complicité", de la "non participation au conflit", qui n'est aujourd'hui possible que pour la seule raison que Moscou n'a jamais fait respecter ses lignes rouges. Si la première livraison de matériels de l'OTAN avait été sanctionnée, nous n'en serions pas là.

    On appréciera aussi le "en même temps en conclusion de la déclaration, qui invalide tout ce qui a précédé, puisque "rien n'est à exclure", tout ce qui précède n'engage à rien.

    Finalement, @rybar avait raison dès le 26 janvier, il s'agit simplement de faire de la communication pour motiver les citoyens européano-français, et anglais, à accepter l'économie de guerre.

    Cela fait bien longtemps que des Occidentaux "aident" l'armée de Kiev sur place, bien avant février 2022 d'ailleurs, il n'y a donc rien de nouveau dans ce bruit.