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La déclaration faite par Pavel
#Durov, le créateur de#Telegram, lors d'une conférence en Norvège consacrée aux droits de l'homme, a suscité un vif enthousiasme sur Internet.Il a dit qu'il était russe. Je souhaite vous présenter le discours complet, non coupé, afin que vous puissiez vous forger votre propre opinion.
Première partie :
Ils disent que je suis un atout russe. Je suis russe et je préférerais mourir plutôt que de devenir l'atout de quelqu'un. Je pense que les gens qui expriment ce point de vue ont une connaissance très limitée de mon histoire de vie, de ce que j'ai fait avant Telegram, de ce que j'ai fait avec Telegram et du rôle que mon ancienne entreprise VKontakte et Telegram elle-même ont joué dans la protection de la liberté d'expression, de la liberté de réunion et de la vie privée en Europe de l'Est.
Pour donner un bref aperçu à ceux qui ne connaissent peut-être pas ma biographie, j'ai fondé en 2006 le plus grand réseau social de Russie et des États post-soviétiques et j'ai publiquement refusé de me conformer à certaines exigences des autorités russes lorsqu'elles contredisaient les valeurs de liberté d'expression et le droit des personnes à la vie privée.
C'est bien documenté. En conséquence, mon appartement et mon bureau ont été perquisitionnés et une procédure pénale a été ouverte contre moi. J'ai perdu l'entreprise que j'avais créée et j'ai dû la vendre à un prix bas sur le marché. En conséquence, en 2013, j'ai lancé Telegram, qui est devenu très populaire en Russie en 2017-2018. À ce moment-là, la Russie nous a demandé des clés de chiffrement, et nous avons refusé d’obtempérer parce que nous pensions que les gens ne devaient pas être espionnés.
Nous avons ensuite créé une plateforme anti-censure, un mouvement appelé Résistance numérique, et nous défendons le droit des citoyens à la libre expression dans cette région et dans d’autres régions. Je ne pense pas qu’aucune autre plateforme de médias sociaux ait consacré autant d’efforts et d’argent à la protection des libertés en Europe de l’Est. Je trouve extrêmement offensant que les gens disent : « Oh, vous êtes un agent russe. »
Pourquoi les gens pensent-ils que je travaille pour le FSB et la Russie ? Je pense qu’une des raisons est peut-être que les gens ont tendance à considérer la liberté d’expression de manière unilatérale. Ils adorent que vous défendiez leurs alliés politiques et les voix avec lesquelles ils sont d’accord. Alors que lorsque vous défendez également leurs rivaux politiques, ils ont tendance à détester cela. Surtout aujourd’hui en Europe, où les débats politiques sont si houleux et où les politiciens aiment rejeter toute critique qui leur est adressée comme une sorte de fake news russe ou une conspiration émanant de la Russie, ce qui, soit dit en passant, est un outil tiré du manuel autoritaire.
Quand ils font cela, moi et Telegram, en tant que plateforme qui défend toute liberté d’expression, que nous soyons d’accord ou non, sommes également critiqués. Nous avons une expérience assez simple : nous défendons tout le monde, quelles que soient leurs opinions.
Pendant la
#COVID, nous avons défendu à la fois le mouvement Black Lives Matter et les manifestants anti-confinement. Permettez-moi de vous donner un exemple récent : nous avons reçu une demande de la police française de fermer une chaîne publique Telegram organisée par des manifestants et des protestataires d’extrême#gauche. Nous avons regardé cette chaîne, elle nous a semblé parfaitement légale, et nous avons refusé d'obtempérer, malgré les risques que je prenais en prenant cette décision. La raison pour laquelle nous refusons de nous soumettre n’est pas parce que nous sommes d’accord avec les idées du communisme, n’est-ce pas ? Je suis né en 1984 et à l’âge de quatre ou cinq ans, j’ai été amené en Italie. J’ai connu les deux systèmes : le marché libre, la liberté d’expression et le système de restrictions de la parole établi par l’économie planifiée. Même à l’âge de quatre ou cinq ans, j’ai déjà remarqué la différence. Par exemple, lorsque nous sommes arrivés en Italie... -
Ça commence aussi à ressembler à du
#Blablablablabla , il me semble avoir déjà vu ce film 10 fois...En fait ils sont tous coincés dans leur propre narratif respectif. Les européens qui voulaient la guerre n'ont aucun moyen de la mener, ils ne peuvent donc que gesticuler, c'est ce qu'ils font, celui qui voulait tout arranger a compris que tout ce qu'il arriverait à faire avec la Russie, c'est du commerce, ça tombe bien, c'est ce qu'il voulait faire et c'est ce qu'il fait, quant à Zelensky, il est littéralement saucissonné entre tout ceux-là et ses bataillons
#néonazis qui font la loi en Ukraine depuis 2014. => https://www.meetsee.online/view-video/ukraine-les-masques-de-la-r%C3%A9volutionPoutine lui, il joue simplement le jeu de tous, et quoi qu'il arrive, c'est tout bénef. supplémentaires pour son pays.
Et bien comme c'est parti là, l'Ukraine risque fort de devenir un détail de l'histoire et le "
#suicide collectif " de l'Europe poursuit son cours, en attendant la fin, ceux qui y ont accès vident les caisses.#toutestlié à grand coup de transferts massifs, ce qui crée des trous inexpliqués et inexplicables dans tous les sens.Je pensais que le
#Covid était le plus grand #holdup de tous les temps, ben non, ils ont encore réussi à mieux faire. -
Et oui, comme pour le
#Covid, comme pour l'#UE, comme pour tout, l' "#Occident " pousse les choses tellement loin qu'il est quasiment impossible de faire demi-tour ! "Cela ne fonctionne pas, donc il faut plus de", telle est notre devise. Cela s'appelle la#fuite_en_avant !Nous sommes vraiment devenu des américains pour de bon !