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  • Poutine a tendu un triple piège à l’Occident

    La dispose de trois leviers d’influence sur l’Occident, qui est donc tombé dans un triple piège, écrit le magazine Focus. Le premier est le gaz, le second les négociations sur la paix en Ukraine et le troisième son partenariat avec d’autres pays. 

    Ainsi, l'isolement diplomatique et économique de la Russie espéré par l'Occident a échoué, estime l’auteur de la tribune. Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov n'a notamment pas été condamné par son homologue indonésien, qui a présidé la récente réunion des ministres des Affaires étrangères à Bali, malgré la rhétorique occidentale qui met en avant des «violations de normes de droit international».

    Qui plus est, il n'y a même pas de consensus parmi les pays du sur la question de savoir qui est l'agresseur dans ce conflit, car «l'Occident n'est pas le monde». Ainsi, la Chine est un adversaire des États-Unis, première puissance occidentale, et Ankara se livre à une politique de bascule pour se donner de l'importance, analyse Ulrich Reitz.

    Le Président brésilien Jair Bolsonaro prend ouvertement le parti de Poutine et les pays du BRICS (Brésil, Russie, Inde, , Afrique du Sud) tentent de s'imposer comme un contrepoids au G7, ajoute la tribune.

    Quant aux deux autres leviers d’influence, l’Occident dépend du gaz russe comme un drogué de ses stupéfiants, juge l’auteur. Pour les négociations de paix, Moscou ne les rejette pas, tout en avertissant, par la bouche de Vladimir Poutine, que plus ce processus traîne en longueur, plus il sera difficile de parvenir à un accord avec la Russie. 

    Les dirigeants occidentaux ont beau réitérer leur soutien à l’,  ils se rendent compte de la nécessite de l'approbation de la population, dont une bonne partie prône la fin des sanctions et des négociations sérieuses avec .

    🇺🇸 ⚡️ "Les États-Unis ont l'intention de fournir à Kyiv un nouveau lot de systèmes HIMARS avec des munitions pour eux d'une portée de 300 km." - Financial Times

    🇺🇸 ⚡️L’Occident a sous-estimé la volonté et la capacité de la Russie à gagner en Ukraine

    Dans un article du 8 juillet, American Thinker a critiqué la politique de l’Occident à l’égard de la Russie. Selon lui, ces pays l'ont provoquée tout en affirmant ne pas avoir prévu l’avènement du conflit. En 2021, l’administration Biden a considéré l’Ukraine comme de facto membre de l’OTAN alors que la Russie déclarait qu’elle ne tolérerait pas que des bases militaires s’établissent à ses frontières.

    Selon le média, Moscou aurait très probablement accepté une résolution du problème ukrainien en décembre 2021. Cette résolution se serait concrétisée par la neutralité permanente de l’Ukraine en ne rejoignant pas l’OTAN, en reconnaissant une autonomie raisonnable pour le Donbass, ainsi que la reconnaissance de la Crimée comme étant russe. 

    Il précise que cette décision n’aurait en rien affecté les intérêts américains et occidentaux. Un tel accord est toutefois impossible pour les néo-conservateurs américains qui veulent que leur pays détruise la Russie afin de garder son hégémonie.

    American Thinker précise que désormais il difficile de savoir quelles seront les exigences de la Russie. Pour le média, elle ne perdra pas dans ce conflit car elle accorde une plus grande importance à l’Ukraine que l’Occident et qu'elle ne laissera pas Kiev entrer dans l’OTAN, ce qui serait une grande menace pour sa sécurité. Les intérêts de l’Occident à l’égard de l'Ukraine ne sont qu'un pari néo-conservateur et une manifestation de l’hégémonie américaine qu’ils cherchent à affirmer en Europe de l’Est. 

    La victoire revient au camp qui a le plus de volonté et qui est le plus enclin à souffrir. Pour le média, ce sera la Russie. Il conclut en assurant que ce qui se passera après le conflit est incertain et critique la volonté américaine d’étendre l’OTAN vers l’Est alors que toute menace russe a disparu depuis l’effondrement de l’Union soviétique.