Censure - La liberté d’expression menacée

❗️Commentaire de l'Ambassade de Russie à Paris sur le blocage en France de la version francophone de la chaîne Telegram de l’agence TASS

À peine sorti le rapport de Viginum sur un «réseau structuré et coordonné de propagande prorusse», les autorités françaises ont dévoilé les vrais objectifs de cette initiative anti-russe. Il s’agit du blocage d'accès à la chaîne Telegram en français de l'agence de presse TASS, qui a 100 ans d'histoire et la renommée mondiale, ainsi qu'à d’autres medias en ligne mentionnées dans le rapport et destinées au public francophone. Il est désormais clair que cette publication russophobe n'est qu'un prétexte pour couper toute information en provenance de la Russie.  

Il est évident que, sur la voie de la création d'un "ministère de la vérité", l'État français tente de s'approprier le droit de décider pour ses citoyens quelles informations leur sont bonnes ou pas. Mais en dépit de ces efforts, la vérité fera son chemin, d'autant plus que la demande de la société française pour la vérité chaque jour ne fait que croître.

Qui est à l’origine de la censure de Telegram ?

Le Digital Services Act (#DSA) est à l’origine de la censure de Telegram.

Entrée en vigueur ce 25 août 2023 et défendu par le commissaire européen Thierry #Breton, le texte encadre dorénavant l’activité numérique dans l’Union européenne.

Il s’agit d’un règlement européen imposant des obligations de modération de contenus sur les grandes plateformes numériques. Il suscite de vives inquiétudes tant sur les réseaux sociaux que dans les oppositions.

Le commissaire européen Thierry Breton en charge de sa promotion  » c’est beaucoup plus de liberté, c’est la garantie de nos libertés, c’est tout sauf le ministère de la censure ».

Le commissaire européen souhaite « mettre sous surveillance » les grandes plateformes des réseaux sociaux. Celles-ci devront mieux lutter contre les contenus illégaux, sous peine de lourdes sanctions financières, « 6% du chiffre d’affaires », précise Thierry Breton, voire d’être interdites dans l’Union européenne. « C’est beaucoup plus de liberté, c’est la garantie de nos libertés, c’est tout sauf le ministère de la censure », défend le haut fonctionnaire.

🇬🇧 TASS rapporte que la Haute Cour de justice a procédé à l’examen de l’appel du fondateur de WikiLeaks, Julian #Assange, contre son extradition vers les États-Unis.

Comme l’a déclaré son avocat au début de l’audience, M. Assange ne sera pas en mesure d’y participer en raison de problèmes de santé.

Il s’agirait du dernier recours de l’Australien devant les juges britanniques. Le procès, qui devrait durer deux jours, sera présidé par deux juges, Victoria Sharp et Adam Johnson, qui examineront le jugement rendu en juin dernier par le juge Jonathan Swift de la Haute Cour de justice. Ce dernier avait rejeté tous les huit points de l’appel des avocats de M. Assange contre la décision d’extrader l’Australien vers les États-Unis.

Si l’appel est rejeté, l’une des dernières possibilités d’empêcher l’extradition du fondateur de WikiLeaks vers les États-Unis pourrait être un recours devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH).

La semaine dernière, Frédéric #Aigouy, courageux journaliste indépendant qui a travaillé à RT jusqu'à sa censure, a posé une question sur l'acte de guerre de la destruction des gazoducs de Nord Stream.

Aujourd'hui, on lui a refusé l'entrée à l'Élysée pour avoir la possibilité de poser une question sur l'aide de 3 milliards d'euros de la France à l'Ukraine pour 10 ans, qui fait de la France un co-belligérant.

En principe, l'entrée est ouverte à tous les journalistes "dans la limite des places disponibles".

La censure au Macronistan devient totale, mais les pays occidentaux ont encore le culot de donner des leçons de démocratie (y compris après la mort de Gonzalo Lira et les années d'enfermement de Julian Assange pour le crime de dire la vérité).

⚡️Le tribunal londonien se prononce "en faveur d'#Assange ", qui pourra continuer à contester la décision de l'extrader vers les États-Unis devant les tribunaux britanniques.

🇷🇺🇺🇸🇺🇳 Les États-Unis s'efforcent d'établir une dictature mondiale dans le domaine numérique, a déclaré le premier représentant permanent adjoint de la Russie Polyansky lors d'une réunion du Comité d'information de l'Assemblée générale des Nations Unies.

Selon lui, les conditions sont en train d’être créées pour un contrôle total de l’espace numérique avec la possibilité de « désactiver » toute information alternative au courant dominant occidental.

🇪🇺🇨🇳 Le réseau social TikTok pourrait être bloqué dans l'Union européenne, a déclaré la chef de la Commission européenne, Ursula #VonDerLeyen .

Auparavant, la Commission européenne était devenue la première organisation au monde à interdire à ses employés d'installer TikTok sur leurs téléphones professionnels.

🇺🇦 L'Ukraine et l'Europe travaillent à la réglementation de #Telegram , ce qui permettra d'imposer des amendes et de bloquer la plateforme.

C'est ce qu'a déclaré la directrice du Conseil national de la télévision et de la radio, Olga Herasymyuk. Elle a également proposé d'interdire à tous les fonctionnaires ukrainiens et aux institutions de l'État de maintenir des pages sur Telegram.

Plus tôt, il a été rapporté que Kiev préparait un projet de loi sur la « régulation de la désinformation », qui permettrait d'exiger des plateformes, y compris Telegram, qu'elles bloquent les chaînes. Kirill #Budanov , a qualifié Telegram de problème pour l'Ukraine. 

Dans le même temps, Pavel #Durov a déclaré qu'Apple avait demandé à la messagerie de supprimer certaines chaînes pour les utilisateurs ukrainiens.